L’action syndicale, l’information et la co-construction ne sont possibles que grâce à votre soutien et il y a toujours de très bonnes raisons d’adhérer à la CFDT.
L’actualité sociale et de la vie de l’établissement sont encore riches avec pour la CFDT, un objectif constant : être un outil au service des agents publics, enseignants et chercheurs, personnels administratifs, techniques et scientifiques pour agir pour le service public de l’enseignement supérieur et la recherche, pour agir en faveur des conditions de travail et des rémunérations des agents publics, pour agir pour la défense des libertés publiques et la transition écologique et sociale, pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles, le harcèlement au travail et les risques psycho-sociaux !
Les rendez-vous de septembre…
- 2 septembre, rencontre intersyndicale sur la situation de Citeres
- 4 septembre, réunion de rentrée de la CFDT (heures d’information syndicale de 9h00 à 12h00), Tanneurs salle 203
- 9 septembre, Oranges pressées, Plat d’étain (à partir de 11h30)
- 15 septembre, After CFDT, Tanneurs (à partir de 17h)
- 18 septembre, Oranges pressées, UFR Médecine (à partir de 11h30)
- 22 septembre, Café syndical sur team (de 12h30 à 13h30)
- 23 septembre, Réponses à emporter, Plat d’Etain
- 30 septembre, Oranges pressées, UFR Pharmacie (à partir de 11h30)
L’utopie n’est pas au bout du chemin, elle est le chemin.
Martin Buber, philosophe et pacifiste.
Fraîchement
Que ce soient les annonces du premier ministre en matière budgétaire, d’une feuille de route sur l’assurance maladie ou l’assurance chômage visant à supprimer encore des droits sociaux ou les annonces du CNRS de se désengager de CITERES ou encore celles contenues dans la lettre d’orientation budgétaire de la direction de l’établissement qui propose un big bang de nos organisations pour réduire l’emploi public, la CFDT accueille fraîchement ces différentes annonces.
La CFDT sera sur le pont avec les autres organisations syndicales pour analyser la situation et les différentes perspectives proposées et le 4 septembre, la CFDT vous invite de participer à la réunion de rentrée de la section universitaire de la CFDT quand la CFDT Recherche EPST organisera le 2 septembre, une réunion intersyndicale sur la situation au CNRS.
Mais parce que la CFDT est une organisation profondément démocratique, les différentes formes de mobilisation ne se décrètent pas, elles se construisent par ou pour les salariés.
Autonomie, émancipation, solidarité, démocratie sont des mots qui identifient la CFDT.
Extrait de la lettre budgétaire : « Le premier semestre de l’année 2025-2026 devra permettre dans chaque composante et service d’élaborer des propositions de modifications de nos organisations ou de nos activités en vue de dégager des marges de manœuvre suffisantes. » Voilà qui promet quelques réunions du comité social d’administration pour analyser ces propositions à moins que la colère grondant dans les UFR et services, ils s’opposeront à cette approche malthusienne du service public.
Cela s’est passé (ou pas) cet été…
CITERES – La CFDT apprenait par quelques indiscrétions le désengagement du CNRS de l’unité de recherche de CITERES. Si l’équipe présidentielle a été mis dans la fait accompli, on s’interrogera sur la lenteur de la prise de conscience par la direction de Citeres informée dès le mois de mai de l’évolution imposée par le CNRS. Pour retrouver le fil du mois de juillet … la communication de la CFDT
SEUL·E – Encore une fois, la doctrine de l’employeur en direction des agents contractuels en fin de contrat, c’est : « débrouillez vous pour vous faire recruter à nouveau par votre propre employeur ». La CFDT dénonce cette absence complète de transparence et d’accompagnement de nos collègues.
Au point mort – deux rapports de la F3S-CT sur Polytech et sur I-Brain sont toujours sur les bureaux de notre employeur et toujours aucune présentation des préconisations et actions à mener et à communiquer aux collègues. La CFDT devra-t-elle va saisir la F3S-CT ministérielle sur ces blocages qui deviennent récurrents dans le travail de la F3S-CT…
Fortes chaleurs – Toujours aucune déclinaison du décret du 1er juillet sur les fortes chaleurs au sein de l’établissement. On propose de couper la clim dans les bureaux de l’équipes présidentielle.
A chacun sa légende – La communication institutionnelle en dit parfois plus long que les déclarations de politique générale. Alors, nous avons pu découvrir sur les réseaux sociaux, la communication estivale de l’établissement avec comme accroche : Les campus de l’université n’attendent plus que vous ! Et vous, où sera votre rentrée 2025-2026 ?
Ces photos publiés via les réseaux sociaux suscitent déjà quelques commentaires. On notera qu’en Arts et sciences humaines, c’est l’esprit farniente, que le campus de sciences est aussi désert qu’à la suite d’une erreur de manipulation chimique, qu’à l’IAE, nous sommes plutôt dans l’esprit carcéral, qu’à Polytech, la mixité semble compliquée, qu’en Lettres, c’est carrément une composante en cessation d’activité, il n’y a peut-être qu’en Médecine où le peuple estudiantin est heureux.
Intelligence artificielle : comment les étudiants de l’université de Tours l’utilisent ? Pour comprendre les usages que les étudiants ont des outils d’IA, le CAPE (Centre d’accompagnement à la pédagogie des enseignants) a mené une enquête auprès des étudiants, toutes filières et diplômes confondus. Les résultats, présentés lors d’un webinaire mi-juillet 2025, montrent que 84 % d’entre eux s’en servent comme d’un « assistant à la compréhension et à l’analyse » et 57 % pour « la production de contenus ». Le « gain de temps » (93 %) et « le sentiment d’efficacité » (71 %) sont cités comme principaux avantages. Si l’usage de l’IA est très répandu chez les étudiants (78 %), ils sont autant à souhaiter que son utilisation soit encadrée. Découvrir les travaux du CAPE : c’est ici.
Rupture conventionnelle, vers la pérennisation de ce dispositif ?
En réponse à une question écrite d’une députée sur le devenir du dispositif de rupture conventionnelle dont l’expérimentation doit prendre fin au 31 décembre 2025, le ministère de l’Action publique, de la fonction publique et de la simplification a précisé à la suite d’un rapport présentant le bilan de ce dispositif que
Cette expérimentation a permis d’éprouver le dispositif et d’identifier ses avantages, en particulier sa souplesse et son caractère amiable, en complément des autres modalités de cessation de fonctions existantes et contribue à éviter des situations contentieuses. A la différence de la démission ou de la disponibilité, il ouvre droit pour l’agent à l’allocation d’aide au retour à l’emploi et permet de l’accompagner dans son projet professionnel.
Enfin, il est susceptible d’apporter une solution à des situations RH complexes qui ne trouvent pas d’issue et sont lourdes à gérer pour les employeurs publics.
Aussi, compte tenu de l’évaluation remise au Parlement, la pérennisation par voie législative de ce dispositif est à présent envisagé. La mise en œuvre de plusieurs pistes d’améliorations, identifiées dans le rapport, par voie règlementaire ou en gestion, sera également étudiée afin d’améliorer le dispositif.
La CFDT avait soutenu cette disposition qui répondait à une demande forte des agents publics souhaitant construire un autre projet professionnel. Pour autant du fait d’un espace de négociation très limitée, la CFDT demande une augmentation de l’indemnité planchée.
Osons une rénovation du dialogue social
La DGAFP vient de publier un nouveau guide consacré à la négociation collective dans la fonction publique d’État, qui a vocation à éclairer les acteurs de la négociation dans leur compréhension du dispositif et à faciliter la diffusion de la culture de la négociation.
Le document explicite notamment le cadre juridique issu de la réforme de la négociation collective portée par l’ordonnance du 17 février 2021 relative à la négociation et aux accords collectifs dans la fonction publique. Il entend répondre aux questions pratiques que peuvent se poser les acteurs du dialogue social autour de sujets comme la négociation, les personnes pouvant y participer, les effets juridiques des clauses contenues dans les accords.
Détaillant les étapes de la négociation, de son initiative à la signature de l’accord, il recommande des bonnes pratiques à destination des négociateurs. Et précise, enfin, les modalités selon lesquels l’accord peut être révisé, suspendu ou dénoncé.
Il nous paraît important de communiquer sur cet aspect à la gouvernance de l’université tant son logiciel en matière de dialogue social semble daté des années Bull.
Car qui peut être contre l’ouverture de négociation collective sur les carrières des agents contractuels, sur les modalités de réorganisation des services ou sur la mise en place d’une démarche de la qualité de vie et des conditions de travail. Toutes les organisations syndicales participent aux négociations collectives au niveau national sur la LPR, sur le télétravail, sur la protection sociale amenant à chaque fois la signature d’accords majoritaires. Et au sein de l’université, la CFDT a proposé aux représentants biatss au conseil d’administration de participer aux groupes de travail dans le cadre de l’ouverture de négociations collectives.
Alors, mesdames, messieurs président et vice-président-es, ouvrez la voie à de nouvelles modalités de dialogue social à l’université. Osez !