Etre à la CFDT

Etre en colère…

mais savoir qu’elle n’est pas bonne conseillère.

Avoir des façons multiples de l’exprimer, notamment par la grève.

Etre inquiet, dans le mal-être ambiant, et angoissé par l’avenir pour une multitude de raisons (le réchauffement climatique…).

S’inquiéter notamment des conditions que nous connaîtrons l’âge venu de la retraite, d’ici quelques années ou plusieurs.

Avoir toutes les raisons de douter de la sincérité d’un gouvernement qui a déjà donné les preuves de la redoutable capacité de sa doctrine ultralibérale de dégrader les services publics, la justice sociale et la solidarité.

Etre bien obligé d’admetttre que le pouvoir légitime lui ayant été octroyé démocratiquement, c’est avec lui qu’il faut négocier (s’il le veut !).

Avoir la conviction qu’il est possible d’empêcher le pire, à savoir l’abandon du principe d’une retraite par répartition.

Ne pas confondre « équité » et « égalité« , « universalité » et « uniformité« , « harmonisation et « nivellement par le bas« .

Etre instruit par l’expérience de la difficulté de trouver des « compromis acceptables ».

Constater que les forces convergentes ne sont pas réunies pour imposer le cap que nous jugeons nécessaire.

Rester inlassablement à l’écoute et dans la compréhension du malaise général, débilitant, et parallèlement garder l’énergie de convaincre qu’un projet porteur de progrès social est encore possible.

Etre partisan des ambitieux et généreux objectifs du « Pacte de pouvoir de vivre » et…

avoir la patience de résister à l’envie de tout casser car la croyance au « Grand Soir » a fait long feu.

Espérer que l’intelligence- alliée à la bienveillance – pourra pacifiquement et peu à peu surmonter les conflits.

Avoir la foi dans la capacité des femmes et des hommes de bonne volonté à construire un monde meilleur.

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