L’action syndicale, l’information et la co-construction ne sont possibles que grâce à votre soutien et il y a toujours de très bonnes raisons d’adhérer à la CFDT.
L’actualité sociale et de la vie de l’établissement sont encore riches avec pour la CFDT, un objectif constant : être un outil au service des agents publics, enseignants et chercheurs, personnels administratifs, techniques et scientifiques pour agir pour le service public de l’enseignement supérieur et la recherche, pour agir en faveur des conditions de travail et des rémunérations des agents publics, pour agir pour la défense des libertés publiques et la transition écologique et sociale, pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles, le harcèlement au travail et les risques psycho-sociaux !
De nombreux rendez-vous …
- 7 avril 13h00 – bilan des GT sur l’Egalité pro femmes et hommes (réunion CFDT Teams)
- 8 avril 12h30 – Réforme de la formation des enseignants (réunion CFDT) – Etat des propositions du ministère, calendrier …
- 10 avril – GT IFSE des agents de catégorie C
- 10 avril – réunion de la Formation spécialisée Sécurité, Sante et conditions de travail
- 11 avril – RIPEC 3 enseignants-chercheurs => avant le 11 avril sur GALAXIE/ELARA (+ d’info sur l’UTnet)
- 22 avril – Café syndical de la CFDT Université de Tours (pour y participer équipe Teams l’Agora de la CFDT ou inscription ici)
- 24 avril – réunion du Comité social d’administration
- 14 mai – [FORMATION] – F3SCT : Qu’est-ce-que c’est
Une démocratie universitaire qui se porte bien …
A constater les taux de participation aux nombreuses élections se déroulant dans les différentes composantes de l’Université (DESS, IAE, Médecine, Pharmacie, ASH…), le 26 et 27 mars dernier, la démocratie universitaire se porte bien.
Participer à ce temps démocratique y compris lorsqu’une seule liste se présente, voilà qui vient rappeler l’importance de la délibération collective au sein de notre université. Notons, la participation particulièrement élevée dans les différents collèges au sein de la composante Arts et sciences humaines avec 90,9% de participation parmi les professeurs d’universités, 78,20% parmi les autres enseignants ou encore 85,70% parmi les personnels Biatss. Cette composante a définitivement adoptée le vote électronique !
Motivées
En pharmacie, quatre listes Biatss étaient en compétition avec quatre femmes têtes de liste.
Université au féminin
Sur vingt listes se présentant aux différents scrutins se déroulant dans les différentes composantes, seize avaient à leur tête une candidate.
Interroger le travail pour mieux accompagner les personnels
La CFDT organisait il y 10 jours deux réunions d’information syndicale : l’une sur Sifac+ et l’autre sur les modalités d’échanges autour des évolutions possibles de l’organisation du travail de la DSI.
Ainsi plus de 60 collègues ont pu s’exprimer et trouver un espace de dialogue car effectivement pour la CFDT, il s’agissait de proposer des espaces de dialogue et d’échanges pour les collègues sur les difficultés et les attentes, pour formuler des propositions et d’agir ou de prévenir des risques psycho-sociaux.
Ces deux temps de discussions permettront aux élu·es de la CFDT de pouvoir être les porte-paroles des personnels et de parler de la réalité du travail. Quelle est donc cette réalité qui sera abordée lors de la prochaine formation spécialisée Sécurité, Santé et conditions de travail, le 10 avril prochain.
Sur le déploiement de SIFAC+, une colère certaine et un découragement gagnent les équipes : réorganisation de la chaine financière, perte de sens surcharge de travail, absence de formation, tension entre les services sont autant de situations vécues qui sont inacceptables pour la CFDT.
Sur la DSI, le malaise est grandissant avec la publication d’une enquête dite de satisfaction sur l’activité des informaticiens de proximité sans aucune consultation des instances de dialogue social avec pour les agents une absence de communication tant sur les objectifs que sur la méthode proposée. Une incompréhension grandissante se fait jour.
Sur deux sujets, la question de la méthode se pose. Il y 15 mois la CFDT avait demandé la mise en place dans le cadre et d’un dispositif transparent et co-construit avec les personnels pour parler travail, organisation et accompagnement des équipes. Manifestement au regard de la contestation et du malaise grandissant, il serait temps que notre employeur explore une autre approche du dialogue social autour des questions de l’organisation du travail. Ce chantier est à ouvrir d’urgence par les vice-présidentes dédiées !
Violences sexistes et sexuelles – intervention de la CFDT au congrès du 28 mars 2025
Le premier congrès de la nouvelle équipe de gouvernance s’est ouvert sur un moment grave avec la présentation par le président de l’université des conclusions du rapport sur des faits de bizutage et de violences sexistes et sexuelles. Plusieurs interventions solennelles et graves s’en sont suivies.
Il y a quatre ans, c’était la découverte à la suite d’une action militante féministe de la situation d’un étudiant en médecine et du traitement particulier de son exfiltration de la faculté de médecine. Aujourd’hui, c’est la publication du rapport de l’Inspection Générale dont les éléments présentés à la presse par l’équipe de gouvernance lundi dernier donnent la nausée.
Pour autant penser que la situation des violences sexistes et sexuelles ne concerne qu’une seule composante serait une erreur tant les référents égalité nous font remonter des situations dans d’autres composantes avec des comportements ou des silences coupables.
Alors la CFDT a pris connaissance des 27 mesures annoncées en urgence par la direction de l’établissement à la suite de la communication du rapport de l’Inspection générale de l’Education, du Sport et de la Recherche, le vendredi 21 mars 2025.
Elles s’inscrivent dans une première prise de position forte, il y a quelques semaines du conseil de la faculté de Médecine de demander la dissolution de l’association étudiantes des carabins de Tours.
En premier lieu, la CFDT exprime tout son soutien à celles et ceux qui ont été victimes d’actes de bizutages et de violences sexistes et sexuelles.
La CFDT soutient l’ensemble des mesures proposées et se félicite aussi du changement de paradigme autour du plan Egalité Professionnelle entre les femmes et les hommes de l’université de Tours.
Parce que face à une situation que la CFDT considérait comme systémique, la CFDT a formulé 18 mesures pour Prévenir et traiter les discriminations, les actes de violences (dont les violences sexistes et sexuelles), de harcèlement moral ou sexuel ainsi que les agissements sexistes. Nous vous invitons à relire nos propositions : Construire l’égalité réelle, la CFDT s’engage pour une université féministe.
Au-delà des premiers éléments de communication de l’Université de Tours, la CFDT demande que le conseil académique et le comité social d’administration soient pleinement associés aux suivis de la mise en oeuvre des préconisations, reprenant en cela la délibération proposée par la CFDT le 7 novembre 2024 et adoptée le 18 novembre dernier par le conseil d’administration de l’Université de Tours.
La CFDT souhaite également que ces deux conseils puissent débattre et formuler des propositions complémentaires à ces 27 mesures.
La CFDT réitère également sa demande de dépayser les saisines de la section disciplinaire par un traitement dans une autre université. En effet, en novembre dernier, l’ensemble des nouveaux élus étudiants à la section disciplinaire provenait du secteur étudiant « Santé ». La CFDT soulevait la question de l’impartialité attendue des membres de la dite section sur les dossiers émanant du secteur Santé.
Enfin, nous ne sommes pas naïfs, si aujourd’hui 20 étudiants sont envoyés en section disciplinaire, c’est aussi parce qu’elles et ils ont eu le sentiment d’être protégé et de perpétuer un système qui jetait un voile pudique sur ces agissements.
La lutte contre les violences sexistes et sexuelles à l’université, dans le monde du travail est des axes majeurs de notre combat syndical.
IA : il est encore temps de changer de méthode !
Si les deux séminaires proposés par la direction de l’établissement autour de l’IA étaient sans aucun doute une acculturation en direction de l’encadrement de l’Université, ce sujet mérite d’ouvrir un dialogue social et une démarche de co-construction comme de définir les objectifs attendues du déploiement de l’IA dans les pratiques professionnelles.
La CFDT est prête à ouvrir ce chantier autour de 7 axes :
- Prévoir un effort de formation sans précédent
- Organiser un dialogue social et une démarche de co-construction
- Anticiper l’impact de l’IA sur les emplois
- Garantir la transparence et l’explicabilité des algorithmes
- Évaluer les algorithmes employés sur le lieu de travail
- Installer une gouvernance ouverte avec un Conseil de l’IA
- Prévenir l’impact du coût carbone dans l’usage de l’IA
Il est clair que former les cadres via des ateliers aux Techniques de prompting ou encore sur la création et l’usage d’un Agent IA permettant (sic) de « packager » un traitement pour en faciliter l’usage futur) reste bien loin des attentes de la CFDT pour penser l’organisation du travail autrement.
Dans les universités, dans les écoles d’ingénieurs, les questions d’éthique sont peu abordées et l’IA pose de nouvelles questions.
Les chercheurs, les ingénieurs, en tant que concepteurs de machines intelligentes, devraient être sensibilisés aux questions éthiques afin d’éviter de mettre en place de nouvelles formes de « taylorisme numérique », où l’humain serait relégué à l’exécution des consignes des machines et où le travail intellectuel serait de plus en plus segmenté, privant de vision sur ses finalités.
Il est encore temps de décliner les objectifs et les modalités de déploiement en y associant les actrices et acteurs de l’université dans une démarche co-construite pour ne pas dire moins verticale.
En tout cas, la CFDT porte des réflexions et des propositions autour du rôle des managers et de l’impact de l’IA sur l’environnement professionnel.