Quelles avancées pour les Psy-EN EDA d’Orléans-Tours ?

Depuis la mise en oeuvre du corps unique des Psy-EN en septembre 2017, de nombreuses difficultés sont révélées pour les EDA dans toutes les académies. Quelles améliorations ont pu être obtenues sur Orléans-Tours ?

 

Psychologues de l'éducation nationale

Enfin des recrutements de contractuel·le·s EDA :

Après le mouvement intra 2018, il restait 6 postes vacants d’EDA : 1 dans le 18, 1 dans le 36 et 4 dans le 45.

En juin, le Sgen-CFDT avait obtenu du ministère la confirmation que les Psy-EN EDA relevaient bien désormais de la gestion rectorale, en tant que personnels du 2nd degré. Il n’est plus question d’une gestion sur des moyens 1er degré par la DSDEN mais… 

le changement de culture et de gestion met du temps à s’opérer.

Pour l’académie, le recrutement de contractuel.les EDA a pu débuter au cours du premier trimestre 2018-2019, après plusieurs interventions syndicales ; le Rectorat doit communiquer les remplacements réellement effectués.

Le Rectorat avait validé le principe que des ex-contractuel·le·s EDCO puissent postuler sur des postes EDA.

Le changement de spécialité n’est toujours pas possible pour les titulaires, car aucune modalité n’a été définie au plan règlementaire. Le Sgen-CFDT a demandé un GT au ministère pour définir des passerelles permettant le changement de spécialité au sein du corps des Psy-EN… sans réponse.

  Il faut un accompagnement dans le métier :

Le Sgen-CFDT demande un accompagnement dans le métier pour les contractuel·le·s nouvellement recruté·e·s  notamment en l’absence d’expérience dans l’EN.

Ce travail fait par les DCIO dans le second degré ne peut pas être assuré par les EDA sur le terrain, déjà surchargé·e·s de travail sur des secteurs très lourds. La culture « éducation nationale » et le positionnement institutionnel sont des éléments indispensables pour faciliter l’intégration dans les équipes des écoles.

 

Primes REP et REP+ :

Les élues CAPA du Sgen-CFDT ont obtenu une réponse du Rectorat sur le problème de prime Rep non attribuée à des EDA exerçant en Rep ou Rep+ ; les collègues doivent toucher la prime correspondant à leur secteur ; tout problème doit être signalé à l’inspecteur et à la DPE pour régularisation.

Formation continue pour les Psy-EN à améliorer :

L’offre de formation pour les Psy-EN de l’académie est très restreinte par rapport à d’autres académies. Paradoxalement, des formations les concernant directement sur des problèmes psychologiques ne leur sont pas accessibles .

Un groupe de travail devrait élaborer une offre de formation commune aux deux spécialités en fonction des besoins remontés par les personnels : analyse et interprétation du WISC-V, cellules de crise, accompagnement au deuil…

Financement des outils à clarifier :

Le problème de financement des outils se pose dans toutes les académies.

La répartition entre l’Etat et les communes des dépenses de fonctionnement des RASED, fondée sur l’application des articles L. 211-8 et L. 212-15 du Code de l’Education : « L’Etat prend à sa charge les dépenses de rémunération des personnels, les communes assurant les dépenses de fonctionnement » ne peut plus s’appliquer.

Les communes commencent à refuser de payer le matériel pour des personnels du 2nd degré et il n’est pas raisonnable de continuer à laisser chaque EDA bricoler, démarcher et négocier avec sa collectivité territoriale.

Pour le Sgen-CFDT des solutions officielles, légales et pérennes doivent être trouvées dans le cadre du nouveau corps.

C’est bien la responsabilité de chaque Rectorat d’équiper ses personnels premier degré comme il le fait pour ceux du second degré. Encore une revendication à porter en CAPA.