INTRA 2019 des Agrégés et Certifiés : 1er bilan

La « Formation Paritaire Mixte Académique » (FPMA) sur les affectations des profs agrégés et certifiés s'est déroulée sur deux jours, les 20 et 24 juin. Elle a été présidée au début par la Rectrice, puis le chef de la DPE a pris le relais pour la partie plus technique. Notre compte-rendu.

 

La FPMA du 20 juin 2019 sur le mouvement intra 2019 a commencé par les traditionnelles déclarations préliminaires, riches de l’actualité récente. Lire : L’actualité dans l’INTRA des Agrégés et Certifiés

Déclarations préliminaires

Plusieurs  ont été lues, dont celle des élu·e·s du Sgen-CFDT Orléans-Tours  (Lire : Ouverture du mouvement certifiés-agrégés 2019) qui a notamment souligné la situation précaire de nos collègues du collège Jean Moulin de Chartres et pointé la situation préoccupante dans certaines matières : Technologie, Economie-gestion, Biochimie et Arts appliqués, où trop de postes se retrouvent vacants après le mouvement.

Le cas du Collège Jean-Moulin de Chartres

Sur ce dossier, rappelé par le Sgen-CFDT Orléans-Tours, la Rectrice a avoué avoir eu affaire « au dossier le plus difficile ». La fermeture du collège était déjà lancée depuis 2015, par le Conseil Départemental de l’Eure-et-Loir, sans aucune garantie de réouverture. Elle a obtenu l’appui du ministère, et le nouveau Président du Conseil Départemental lui semble dans une dynamique de rénovation de tous les collèges, et en particulier de Jean Moulin.

Pour les personnels, la situation transitoire a semblé la meilleure solution, et demandée par le syndicat majoritaire. Les postes sont gelés, et chaque enseignant s’est vu attribuer une HSA pour pouvoir s’insérer au mieux dans son affectation provisoire.

Selon la Rectrice, le calendrier des travaux doit être tenu, pour une réouverture dès la rentrée 2020.

Les chiffres du mouvement intra 2019

Le chef de la DPE a ensuite donné les chiffres du mouvement :

  • 393 stagiaires à mi-temps sont attendus pour la prochaine rentrée (contre 402 l’année dernière), tous corps confondus.
    Il faudra y ajouter les stagiaires non évalués ou en renouvellement.
  • 9 recrutements ont été effectués au titre du handicap.
  • tous corps confondus, 957 postes étaient vacants cette année, contre 1 114 l’année dernière,
    209 postes restés vacants après mouvement (soit 21,8 %, en hausse par rapport à l’année dernière).
  • Pour les certifiés-agrégés, 571 postes étaient vacants avant le mouvement,
    138 postes après, soit 24 % contre 17 % seulement en 2018.
  • La situation s’est nettement améliorée en Mathématiques, avec un volet de 70 titulaires remplaçants, et en Lettres Modernes (50 remplaçants).
    La situation est bonne également en Histoire-Géographie, en SES et en SVT.

 

  • 2 194 personnes ont postulé, dont 1 600 certifiés et agrégés (124 de moins que l’année dernière).
  • 652  étaient des candidats obligatoires (stagiaires, entrants dans l’académie, réintégrations…)
  • 948 candidats étaient volontaires.
    Parmi ces derniers, 305 ont obtenu une mutation (37,7 %, un peu mieux que l’année dernière).
    Les améliorations manuelles, c’est à dire après le travail du logiciel, permettront 46 mutations supplémentaires.

 

  • Il y a eu 96 suppressions de postes certifiés ou agrégés.
    Parmi elles, 62 se sont accompagnées d’une mesure de carte scolaire.
    Deux enseignants n’ont pas pu être replacés sur poste fixe dans leur département et ont été placés sur zone de remplacement.
  • 94 professeurs agrégés ont muté, dont 52 en lycée.
  • 137 candidats ont été mutés en extension (= hors de leurs vœux), c’est moins que l’année dernière.

Un syndicat souligne la difficulté de pourvoir les postes en ULIS dans le second degré, et demande la mise en place d’un politique volontariste pour pourvoir ces postes.