Avancées pour les AESH : prévoyance, congé maladie, protection santé

A partir du 1er septembre 2024, des changements ont lieu au niveau de la prise en charge des arrêts maladie pour les AESH.

Congés grave maladie : des modifications profondes

Dorénavant, il va y avoir la subrogation pour les prestations maladie. Les personnels contractuels de la fonction publique percevront leur traitement au lieu des indemnités journalières, si celui-ci leur est supérieur, à compter du 01/07/2025 (temps de la mise en place du système). Ceci permettra d’éviter des doubles versements (à rembourser ultérieurement) comme cela est le cas actuellement.

Les contractuels auront 100 % du traitement pendant 3 mois, puis 50 % du traitement pendant 9 mois quelle que soit l’ancienneté.

Le congé de grave maladie sera accessible au bout de 4 mois de services. La totalité du traitement sera maintenue un an, puis réduit à 60 % les 2 années suivantes.

La CFDT se félicite pour ces avancées qui correspondent à des revendications historiques.

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Une prévoyance va être mise en place à partir du 1er janvier 2026

Les AESH auront la possibilité de souscrire à des garanties supplémentaires prévues au contrat collectif de prévoyance afin de bénéficier d’un complément de revenu suite à la parution du décret du 4 juillet 2024.

Ces garanties supplémentaires permettront donc aux AESH d’obtenir :

– le maintien de 80 % de la rémunération globale des personnels pendant la durée de congé de maladie ordinaire rémunéré à mi-traitement à partir du 91ème jour.

– le maintien de 80 % de la rémunération globale, en congé de longue durée les 4ème et 5ème année au lieu de 50 %.

 

Une revendication CFDT

La CFDT demande une revalorisation transitoire de 30 € par mois.

En effet, la revendication d’une participation de l’État-employeur à la protection sociale complémentaire (PSC) a été longtemps portée seule par la CFDT et, depuis 2022, l’État verse 15 € par mois aux agents et agentes de notre ministère couverts par une mutuelle.

Le passage a une prise en charge de 50 % de la cotisation moyenne devait initialement intervenir le 1er janvier 2025.

Cependant, la mise en place de la complémentaire santé n’interviendra qu’au premier trimestre 2026, soit avec plus d’un an de retard.