Des avancées obtenues mais toujours insuffisantes !

Nos revendications pour une meilleure reconnaissance des ESAS

A la suite du groupe de travail organisé par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, le Sgen-CFDT se réjouit d’avoir obtenu ces avancées:

  • La révision du Décret Lang pour que les réelles conditions de travail des Enseignants du Second Degré Affectés dans le Supérieur (ESAS) soient mieux prises en compte dans leur quotidien mais aussi dans leur carrière.
  • La mise en place d’un référentiel d’activités, comparable à celui des enseignants-chercheurs pour les activités de formation, qui s’appliquera nationalement
  • Une reconnaissance équivalente à celle des enseignants-chercheurs, lorsqu’ils exercent des fonctions de direction, qui devra être garantie dans les lignes directrices de gestion ministérielles
  • Le doublement du plafond de la Prime pour Responsabilités Pédagogiques (PRP) qui passera de 96 heures équivalent travaux dirigés (HETD) à 192 HETD ;
  • Une nouvelle accélération de la trajectoire de la Prime d’Enseignement Supérieur (PES) perçue par les ESAS dès le 1er septembre 2023 : 2 785 euros au lieu de 2 308€.
  • Une augmentation du montant qu’atteindra la PES à l’issue du processus de revalorisation de près de 1000 euros. Elle sera en 2027 de 4 200 euros.

Malgré ces avancées saluées, l’exclusion des ESAS du RIPEC demeure incompréhensible et créée aujourd’hui de fortes tensions au sein des universités, particulièrement dans les IUT et UFR STAPS.

Le Sgen-CFDT continue d’agir et revendique :

  • L’adhésion pleine et entière des enseignants du 1er et du 2nd degré affectés dans le supérieur au dispositif RIPEC.
  • La reconnaissance du travail dans les fonctions et missions spécifiques dans leur progression de carrière. En particulier, il faut reconnaitre ces responsabilités et missions pour les possibilités de promotion.
  • L’augmentation du déploiement des congés pour projet pédagogique en faveur des ESAS et la possibilité de bénéficier de périodes de détachement ou de disponibilité sans perdre son affectation.
  • La possibilité de reconnaissance des activités de recherche pour celles et ceux qui s’y investissent.

 Le Sgen-CFDT, premier syndicat dans l’enseignement supérieur grâce à ses élus au CTMESR et au CNESER, continuera de peser de tout son poids pour mettre fin à ce décrochage injustifié entre enseignants et enseignants-chercheurs ou chercheurs.