Lycées Éducation Prioritaire : faire respecter les priorités ministérielles dans les DHG

Des moyens (DHG) pour les lycées les plus en difficulté

A quelques jours des premières réunions des comités techniques académiques (CTA) consultés sur la répartition des moyens entre les lycées, le ministère ne semble avoir communiqué aucune liste de « lycées plus particulièrement en difficulté » auxquels sont pourtant réservés  des moyens fléchés.

Ainsi donc c’est bien à la charge des CTA de se saisir de ces questions. Or pour cela, il faut pouvoir connaitre les critères retenus par les rectorats pour les affectations de moyens, autres que les seuls effectifs.

En effet, ces dernières années les dotations en lycée ont peu évolué compte tenu des priorités accordées d’une part au premier degré, d’autre part aux collèges pour les premières réformes de la refondation. Les variations ont été surtout réalisées pour prendre en compte les augmentations d’effectifs.

S’appuyer sur des indicateurs sociaux et le flux des élèves issus de REP/REP+…

Il aurait pourtant été logique de poursuivre la nouvelle cartographie des REP/REP+ en conduisant une réflexion sur les situations des lycées qui accueillent ces élèves après la 3^ème.  Pour cela, il est indispensable d’avoir un diagnostic précis afin de croiser les indicateurs classiques sur les profils des élèves accueillis avec les offres de formation proposées dans chaque établissement.

Le Sgen-CFDT  demande, en conséquence, que les organisations syndicales qui siègent aux CTA soient destinataires, en toute transparence, des données sociologiques des établissements et que les Rectorats justifient de dotations horaires globalisées différenciées en lycée.

…Pour assurer à chaque élève un parcours de réussite

En effet, pour le Sgen-CFDT, il faut s’assurer que les lycées qui accueillent les publics les plus fragiles bénéficient réellement d’une offre de formation ambitieuse assurant à tous ces élèves des « parcours d’excellence », inscrits dans le référentiel des REP/REP+.

Ces données sont connues des rectorats, il faut qu’elles soient communiquées aux CTA de janvier pour permettre une allocation de moyens plus juste socialement et scolairement.