Bilan de la CAPA avancement des Certifié·e·s du 28/01/2020

La Commission Administrative Paritaire Académique sur l'avancement accéléré des profs certifié·e·s s'est réunie le 28 janvier 2020 : notre bilan.

Pour s’y retrouver dans les procédures du PPCR
« rendez-vous de carrière et avancement accéléré »

La CAPA avancement accéléré a été consultée le 28 janvier 2020 :

  • sur les propositions d’avancement accéléré au 7ème suite au 1er RV de carrière et au 9ème échelon suite au 2ème RV de carrière ;
  • elle valide toutes les promotions automatiques à l’ancienneté.

Les passages à la hors classe et à la classe exceptionnelle seront traités lors de CAPA ultérieures.

Avancement accéléré

Les candidat·e·s sont classé·e·s au départ comme indiqué ci dessous :

barème Du plus petit au plus grand
Ancienneté de corps Du plus grand au plus petit
Ancienneté d’échelon Du plus grand au plus petit
Date de naissance Du plus ancien au plus récent

 

Le Sgen-CFDT revendique l’abandon de l’ancienneté de corps comme critère de départage, car ce critère ne prend pas en compte les services réalisés en tant que contractuel·le·s ou dans un autre ministère. Le reclassement dans l’échelon prend en compte ces services, c’est pourquoi il nous paraît plus pertinent et plus à même de s’inscrire dans la politique affichée de mobilité des personnels.

Ratio hommes-femmes dans le corps des Certifié·e·s : 35,1 % d’hommes pour 64,9 % de femmes. L’accord PPCR et son volet Egalité professionnelle « oblige » à respecter ce ratio dans les promotions des professeur·es certifié·es.

Au 7° échelon

323 enseignant·e·s promouvables donc 96 promotions possibles (c’est 30% des promouvables), plus 1 avec le reliquat de l’année dernière, soit 97 promotions en tout.

59 personnes promues ont un avis Excellent.

Au 9° échelon

277 promouvables donc 83 promotions possibles (là encore 30% des promouvables). Les reliquats de cette année et de l’année dernière n’étaient pas suffisants pour une promotion supplémentaire.

Parmi les 83 promouvables, 61 ont un avis Excellent .

Remarques

Plusieurs syndicats ont relevé le grand écart entre la proportion de promu·e·s en histoire-géographie, très forte, et celle en espagnol, très faible, pointant le fait que cette disproportion est récurrente d’année en année, et ne repose pas sur le mérite personnel des agents mais sur les manières d’évaluer et de poser une appréciation finale. Il est temps qu’une certaine harmonisation dans les évaluations se mette en place.

Par ailleurs, une large majorité des organisations syndicales se positionne désormais pour la déconnexion de l’évaluation des enseignant·es et de leur avancement, comme le Sgen-CFDT le fait depuis longtemps.