Épreuve anticipée de français 2017 à Orléans-Tours : dur dur !

Lors du Comité Technique Académique du 14 mars, des représentants du personnel ont relayé les protestations contre l'épreuve anticipée de Français - EAF. En cause principalement : la fin des travaux tardive (12 juillet) et le nombre très important de copies et de candidats à l'oral...

baccalauréat - épreuve anticipée de françaisDu rififi pour l’épreuve anticipée de français !

Lors du Comité Technique Académique du 14 mars, des représentants du personnel ont relayé les protestations des collègues de Lettres – « inquiets et furieux » selon certain syndicat – concernés par l’épreuve anticipée de Français. En cause principalement : la fin des travaux tardive (12 juillet) et le nombre très important de copies et de candidats à l’oral pour les professeurs correcteurs et interrogateurs.

Les professeurs de lettres réunis en AG dans différents établissements ont rédigé une lettre commune portant leurs revendications à l’attention de la Rectrice, du secrétaire général, de la DEC et des IPR. Ils attendent une réponse avec des propositions d’aménagement pour le 24 mars. Dans les revendications :

  • Avancer la date de fin des travaux au 7 juillet et non plus au 12
  • Limiter le nombre de copies et de candidats à l’oral à 60 (préconisations du CHSCT)
  • Limiter l’éloignement géographique pour les convocations : 50 km maximum
  • Dispenser les professeurs de Lettres convoqués à l’EAF de surveillances de bac.
  • Révision du calendrier de l’oral : programmer les oraux avant l’écrit.

Alléger la charge de travail des professeurs

Le Secrétaire Général du Rectorat a rappelé que des pistes ont été envisagées depuis le Groupe d’Information du 30 janvier (lire : EAF 2017) afin d’élargir le vivier des correcteurs et des examinateurs (inclure des profs de BTS), et diminuer le nombre de copies et de candidats pour chacun. Selon lui, le problème est lié à l’augmentation du nombre de candidats, sans que le nombre de professeurs correcteurs-examinateurs ait augmenté en proportion.

La Rectrice a même déclaré qu’il fallait faire le pari de casser la spirale d’une réserve de remplaçants en hausse parce qu’il y a de l’absentéisme… Un pari risqué !

Le Rectorat réussira-t-il à diminuer l’absentéisme ?

Le Sgen-CFDT Orléans-Tours a écrit le 17 mars à la Division des Examens et Concours pour connaître avec précision les modifications prévues par rapport au dispositif présenté le 30 janvier. Voici ce que nous avions noté le 30 janvier, et en rouge les rectifications notées le 14 mars, dont nous attendons confirmation :

  • Constitution des lots de copies par les Centres d’Entente Locale (CEL) le vendredi 16 juin.
  • Réunion de l’Entente académique (IPR) le lundi 19.
  • Remise des copies aux correcteurs le mardi 20.
  • Corrections les 21, 22, 28 juin, et du 4 au 10 juillet, donc au total sur 8 jours ouvrables. Au CTA, on nous a parlé d’autres dates de corrections en juillet : du 4 au 7 juillet et d’un total de 7 jours ouvrables.
  • Transmission des statistiques le 11.
  • Harmonisation le 12 (publication des résultats à 17 h.)
  • Le nombre de copies est porté à 84 par correcteur (estimation maximum) sur 8 jours ouvrables soit 10 par jour, moins qu’avant puisque, cette année, il y a une journée de plus. Le nombre de copies serait baissé à 70 par correcteur.
  • La Division des Examens et Concours (DEC) et les IPR préfèrent envoyer les examinateurs dans une autre ville que celle de leur affectation pour éviter qu’ils connaissent les candidats.
  • Oraux à partir du vendredi 23 juin, les 26 et 27, 29 et 30 juin, fin le 3 juillet. Imaginer de faire passer les oraux 5 jours de suite, sans pause le mercredi paraît excessif à la DEC et aux IPR, qui préfèrent ménager une coupure le mercredi.