Quid de l’épreuve anticipée de français (EAF) 2017

Une réunion d'information sur l'organisation de l'EAF (épreuve anticipée de français) 2017 a eu lieu au Rectorat d'Orléans-Tours le 30 janvier.

L’objectif de cette réunion était seulement, pour le Rectorat et la Division des Examens et Concours (DEC), d’informer les organisations syndicales de l’organisation de l’épreuve anticipée de Français (EAF) en 2017, non de modifier ce qui était déjà prévu.

Les bébés de l’an 2000 passent le bac !

Comme les autres académies, Orléans-Tours doit faire face au baby boom de l’an 2000 qui provoque une forte hausse du nombre de candidats alors que le vivier des examinateurs et correcteurs est stable.

Le dispositif prévu pour l’écrit et pour l’oral de l’EAF a été exposé, compte tenu des contraintes à prendre en compte.

Divers allègements sont prévus, notamment d’élargir le vivier disponible d’examinateurs.

Pour le Sgen-CFDT, il est évident que cette réunion d’information ne pouvait pas donner lieu à un débat constructif : tout le calendrier et toute l’organisation sont déjà calés par la DEC et les IPR de la moins mauvaise manière possible.

Le baccalauréat : rituel trop lourd !

Par conséquent il est inutile de répéter comme le Snes-FSU que ça ne va pas être gérable, que les profs saturent et d’entretenir l’impression que les profs veulent se soustraire à leurs obligations de service. Ce n’est pas le rôle d’un syndicat !

Tant que ce système de baccalauréat rituel existera, il restera hyper lourd.

une machinerie infernale, y compris pour l’EAF

Rappelons que le Sgen-CFDT est seul à revendiquer que le bac devienne « une certification des connaissances et compétences« , laissant ainsi place au contrôle continu intégral. Comme le disait Frédéric Sève, Secrétaire Général du Sgen-CFDT, « Il faut mettre fin à cette machinerie infernale, qui comprend énormément d’épreuves et d’options« .