Parlons « travail » au rectorat d’Orléans

L'enquête express réalisée le 9/11/2017 au rectorat d’Orléans est loin d'être exhaustive. Mais son dépouillement donne des indications intéressantes et plutôt encourageantes.

Jeudi 9 novembre, nos militant·e·s étaient devant les entrées du rectorat pour une rapide enquête sur les conditions de travail au rectorat  : 200 tracts ont été distribués aux personnels qui venaient y travailler ; 30 questionnaires ont remplis (8 %).

Les 92 % de collègues qui n’ont pas voulu répondre avaient-ils peur de dévoiler des choses négatives sur leurs conditions de travail ? Etaient-ce des agents trop stressés à l’idée d’être en retard à leur bureau ?

Le dépouillement de cette enquête express nous donne l’image suivante :

  • Femmes : 26 (86 %) NB : Le pourcentage officiel d’IATSS dans le bilan social de l’Académie est de 85,8 %
    Hommes : 4 (14 %)
  • Connaissent la CFDT : 25 (dont un « oui et non») soit 83,3 % : c’est plutôt pas mal !
    ne la connaissent pas : 4 (dont un « oui et non ») soit 13,3 %
    NSPP : 2, soit 6 %
  • Votre travail : éléments qui le rendent intéressant
    Celui qui arrive en tête, c’est la notion de contact avec les gens, (chefs d’établissement, profs, partenaires extérieurs), les relations et l’ambiance avec les collègues, bref : les rapports humains !
    Puis viennent les notions de diversité des tâches, de nouveauté, d’autonomie et de créativité, le fait d’avoir des outils pour piloter, de savoir l’utilité du travail fourni, l’intérêt de gérer un dossier, une procédure ou une équipe.
  • Votre travail : 2 ou 3 choses à améliorer
    Une personne sur cinq ne voit rien à signaler.
    Quelques personnes signalent des manques de personnel par rapport à la charge de travail jugée « en hausse », des bureaux trop petits et encombrés, un manque de confort, des locaux vétustes, un logiciel vieillissant ou un nouveau auquel il faut s’adapter.
    Une minorité trouve la paye insuffisante ou voudrait « améliorer les chefs, parfois! »

 Notre conclusion est que les agents qui ont bien voulu se prêter à cette enquête très rapide sont majoritairement satisfaits de leur travail au rectorat.

Le travail de bureau ne signifie pas l’absence de contacts, au contraire,

l’aspect relationnel est prédominant.

Les éléments intéressants semblent plus nettement plus importants que les insuffisances et les défauts.

En revanche, des progrès restent possibles sur la répartition des charges de travail, le confort matériel des agents, leur salaire et, dans certains cas, les relations avec le ou la chef·fe de service.

Nous publions sur ce point heureusement exceptionnel un article beaucoup moins plaisant pour les autorités rectorales : Maltraitances répétées dans un service du Rectorat à Orléans : ça suffit !