La CFDT est le premier syndicat des personnels de l’Université de Tours. Ses élu.e.s vous aident au quotidien.
Vie des instances, politique d'établissement, Au fil de dossiers pour garder le lien ....
A l’honneur !
En proposant de donner un nouveau nom à l’amphi du Plat d’Etain et en l’attribuant à une femme, Yvette Varvoux, l’Université entend être une actrice dans l’éducation à l’égalité au sein de notre société. Cela passe aussi par la reconnaissance des femmes qui se sont engagées ou ont participé au rayonnement culturel, économique, social et politique en Touraine. Il ne reste plus qu’à égayer l’escalier qui mène à la présidence en proposant d’autres portraits que ceux un peu triste des dix premiers présidents.
A ne pas manquer !
A l’invitation de la faculté de Droit, Economie et Sciences Sociales, Pierre Rosavallon interviendra dans le cadre de la conférence inaugurale sur le thème La démocratie au XXIe siècle : problèmes et perspectives, le 7 octobre à 15H. Le lien pour réserver.
Pierre Rosanvallon, est un historien dont les travaux portent principalement sur l’histoire de la démocratie, du modèle politique français, et sur le rôle de l’État et la question de la justice sociale dans les sociétés contemporaines.
Il a occupé depuis 2001 la chaire d’histoire moderne et contemporaine au Collège de France tout en demeurant directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS).
Il a été l’un des principaux théoriciens de l’autogestion associée à la CFDT et il intervient régulièrement dans les débats ou publication de la CFDT.
Il vient de publier une nouvel essai dans lequel il entend décrypter les attentes, les colères et les peurs des Français, à travers l’analyse des épreuves auxquelles ils sont confrontés.
La vraie vie des Français n’est pas dans les théories générales ou les moyennes statistiques. Les principaux mouvements sociaux des dernières années, des manifestations sur les retraites aux « gilets jaunes » ou au phénomène #MeToo, n’ont guère été éclairés par l’étude des structures globales de la société. Les nouvelles géographies des fractures politiques et l’instauration d’un climat de défiance ont certes bien été documentées, mais la nature des attentes, des colères et des peurs dont elles dérivent n’a pas encore été déchiffrée.
Erasmus+, ici c’est plutôt moins !
Il y a un an, le 21 juillet 2020 alors que le président de la République se félicitait d’un accord européen entre les 27 dirigeants des états membres dans le cadre du budget européen, il scellait par la même occasion une réduction des financements à la mobilité internationale des étudiants.
Privé d’une partie du financement, le programme européen d’échange Erasmus ne sera pas en capacité d’envoyer autant de monde que prévu en mobilité internationale à partir de 2021. Les plus précaires seront les premiers touchés.
Il a été donc fait le choix de sacrifier la jeunesse pour réparer l’Europe après une crise sanitaire, sociale et économique, quand l’éducation des jeunes adultes est précisément le secteur d’avenir. On sacrifie des dépenses prioritaires en direction de la jeunesse sur l’autel de l’austérité.
Le Sgen-CFDT souhaite que l’Université :
- mobilise les crédits de la CVEC pour permettre aux étudiants au second semestre de pouvoir effectuer une mobilité,
- mobilise la Conférence des Présidents d’Université pour une interpellation des députés européens,
- communique en direction de la communauté universitaire des choix réalisés et des conséquences pour les étudiants de la réduction des crédits européens.
CDD enseignant, un + dans leur reconnaissance
Initialement prévu sur 10 mois pour 384 heures d’enseignement, les contrats d’enseignement passe de 10 à 12 mois. La première avancée avait été la prise en compte du diplôme pour la rémunération, il y a quatre ans. Cette nouvelle mesure est une mesure reconnaissant l’activité de ses collègues qui sont souvent en premier ligne pour accueillir les étudiants de licence et de première année en particulier et qui devait jongler en juillet et août entre le versement d’heures complémentaires et les allocations pour perte d’emplois. C’est aussi une mesure qui permet à ces collègues d’avoir cette année, une augmentation de 20% de leur rémunération par l’université.
Comme sur d’autres sujets, les aides sociales exceptionnelles aux étudiants, l’exonération des droits spécifiques pour les étudiants étrangers, la prise en charge sur les crédits CVEC des aides à la mobilité, l’Université compense dans ces orientation budgétaires l’absence de prise en compte des besoins primaires d’une université : accueillir les étudiants dans de bonnes conditions en mettant dans chaque cours un enseignant qui soit reconnu par l’institution.
L’autre sujet qui est devant nous est bien sûr la pérennisation de ces collègues qui pour certains ou certaines interviennent depuis 10 ans dans notre établissement sous des statuts divers.
Pas tout seul
Conçu par les enseignants-chercheurs du Centre d’études supérieures de la Renaissance de l’université de Tours, en collaboration avec le programme ARD Intelligence des Patrimoines et en lien avec les parcours de Masters de du CESR, le MOOC La Renaissance en Val de Loire est un projet collectif et collaboratif. Enseignants-chercheurs, ingénieurs, acteurs du patrimoine et du tourisme se sont associés pour produire ce dispositif de formation innovant conçu sous le format documentaire, destiné à l’apprentissage et à la valorisation de l’histoire et des patrimoines de la région Centre-Val de Loire. Et contrairement, à la présentation de l’équipe pédagogique qui figure sur le MOOC où une seule personne y figure, il y a bien 70 collègues qui ont participé à ce beau projet.
Budget rectificatif 2021, un horizon qui se dégage…
S’il est difficile de faire un parallèle avec l’actualité budgétaire nationale et la polémique autour de la politique du carnet de chèque, on pourrait s’interroger sur le budget initial qui avait été préparé par l’ancienne équipe et la nouvelle réalité présentée dans le cadre du budget rectificatif.
Le budget 2021, c’était un solde budgétaire négatif de 4,4 millions d’euros et un fond de roulement à 26,3 millions d’euros en baisse par rapport au compte financier 2020 de 14 millions d’euros. Un budget qui inquiétait notre tutelle, le Rectorat.
Le budget rectificatif proposé au conseil d’administration du 27 septembre opère donc un redressement significatif avec un fonds de roulement à 43,7 millions d’euros et à 39,8 hors emprunt. De l’avis même des spécialistes, on a donc un budget sincère.
Le budget s’élève donc à 217 822 000 millions d’euros dont 78% en masse salariale.
On notera que si les dépenses de personnel progressent de 2,2 millions d’euros entre le budget initial et le BR1, les recettes progressent de 6,26 millions d’euros dont la moitié provient de la majoration de la subvention pour charges de service public (l’Etat), les autres recettes proviennent de recettes liées à des activités de formation (apprentissage) ou encore de valorisation.
Au sujet de la déclinaison de la LPR dans son volet carrière et rémunération, si les modalités pratiques des repyramidage et revalorisation indemnitaire doivent être encore précisées, l’établissement a obtenu 1.970.000 d’euros dont 1.050.000 euros au titre de rééquilibrage sur la trajectoire d’emplois et 254.000 euros en crédits de fonctionnement et d’investissement.
Concernant les questions immobilières, le document présente les différentes opérations liées au CPER ou dans le cadre d’autres programmes : programme d’accessibilité des locaux (2,139 millions d’euros), programme de mise en sécurité (1,925 millions d’euros), financements CVEC (671.000 euros), le plan de relance (3,6 millions d’euros concernant les bâtiments Y et L sur Grandmont). Les différentes opérations immobilières représentent 21 millions d’euros.