Vie des instances, politique d'établissement, Au fil de dossiers pour garder le lien ....
La méthode CFDT !
La crispation autour du dossier de l’Inspé Saint-Jean nous a permis d’agir et de proposer une autre voie aux différents acteurs associant les personnels et en mettant au cœur de notre action les conditions de travail comme la question de la transition écologique (expression que nous préférons à celle de sobriété énergétique à la connotation trop libérale).
Alors oui, il y a eu une décision unilatérale de la gouvernance de l’Université faisant fi des alertes et des propositions formulées par les acteurs du site Saint-Jean de l’Inspé à la suite d’une inondation rendant obsolète la chaudière. Cette décision a suscité une réaction des personnels et étudiants avec une médiatisation dans la presse locale et spécialisée.
La section du Sgen-CFDT a dans le même temps réuni ses adhérents de l’Inspé pour définir une stratégie et pour proposer une autre voie, celle du dialogue et de la négociation.
Ainsi, le Sgen-CFDT académique a sollicité le président de l’Université (le courrier) et en lien avec l’élu de la CFDT de l’Union Régionale Interprofessionnelle au conseil d’administration, a formulé des propositions pour assurer la pérennité de l’activité sur le site Saint Jean jusqu’à la fin de l’année universitaire :
- la mise en place d’un groupe de travail avec la nomination d’un ou d’une chargé.e de mission associant les personnels, étudiants de l’Inspé et les élus du CHSCT ;
- la construction d’un projet de service (et pas simplement un travail autour de la gestion des espaces) qui prend en compte aussi les évolutions liées à la réforme de la formation et qui assure une meilleure qualité de service (notamment sur les moyens informatiques et documentaires).
En somme, la CFDT a proposé un syndicalisme utile.
Autocritique
Nos camarades du SNPTES sont lucides sur leur action alors même qu’ils ont participé activement à quelques gouvernances. Ainsi, dans leur dernière publication, on peut lire : « Il est grand temps de constater que rien ou pratiquement rien n’a été fait sur l’université depuis près de 20 ans en matière de transition énergétique. Les personnels travaillent au quotidien dans des passoires thermiques où il fait très froid l’hiver et trop chaud l’été. » Nous partageons cette analyse et maintenant il faut agir vite mais il faut aussi que l’Etat aide les universités qui à Orléans comme ailleurs sont des passoires énergétiques.
Désolé, ils avaient piscine !
Seuls le Sgen-CFDT et le Snptes ont répondu présent à la première réunion du groupe de travail autour de la sobriété énergétique. Car il y a urgence et cette urgence ne concerne pas simplement le porte-monnaie de l’Université mais bien nos conditions de travail. Le Sgen-CFDT n’oppose pas la fin du mois avec la fin du monde et considère que les deux sont liés. Le Sgen-CFDT s’engage pour faire de l’Université d’Orléans, un établissement éco-responsable, pour mettre en place des mesures concrètes mais surtout les construire collectivement. Dommage que celles et ceux qui revendiquent haut et surtout fort de s’attacher aux conditions de travail des personnels aient choisi l’option piscine plutôt que de débattre sur la nécessaire transition écologique.
Le dialogue ne veut pas dire que nous sommes d’accord avec tout mais au moins, on en débat et on cherche un compromis acceptable pour tous.
À l’université, on étudie les options pour passer l’hiver mais pas que ….
- l’importance de réduire la consommation d’électricité et d’améliorer l’isolation de chaque bâtiment de l’établissement, la gestion du geste éco-responsable concerne toute la communauté universitaire,
- partager les expériences et réalisations dèjà en place. Ainsi, à l’IUT de l’Indre, des capteurs de présence dans les lieux de circulation sont installés et améliorés depuis quelques années, les lampes (néons et autres sont progressivement remplacés par des éclairages à LED), tout récemment des panneaux solaires ont été installés sur la toiture de l’IUT site de Châteauroux, dans le cadre d’un projet pédagogique, cette installation produit 30KW utilisable directement par la structure. Le Sgen-CFDT a proposé qu’une étude de faisabilité soit réalisée pour chaque bâtiment de l’Université. Il apparait donc évident que chaque année un budget spécifique dédié à ces rénovations devra être mis en place afin d’atteindre les objectifs fixés par l’état.
Il s’agissait de la première réunion de travail mais d’autres sujets sont à traiter comme une vraie réflexion sur les mobilités et déplacements en particulier des étudiants sur les sites universitaires. Le Sgen-CFDT a par ailleurs souligné la pertinence des propositions du SNPTES. Comme quoi à débattre, on s’enrichit !