Chroniques électorales #UT

Dans un peu moins d’un mois, l’ensemble de notre communauté universitaire votera pour des listes de collègues candidats dans les différents collèges des trois conseils de l'université (CA, CFVU, Commission Recherche).

J-2 … la  CFDT ne donnera pas de consigne de vote car elle entend garder hier, aujourd’hui comme demain sa liberté d’agir, de proposer, de revendiquer.

Mais elles vous invitent à voter massivement.

Chacune et chacun est à même de choisir. Qu’il y ait deux à quatre listes selon les conseils, c’est la démocratie et le vote à la proportionnelle permet à chacune et à chacun de s’exprimer et d’apporter une représentation équilibrée de la diversité de notre établissement.

Les étudiants , les enseignants et les personnels BIATSS sont des citoyens et citoyennes éclairés.

Ils voteront en fonction de leur sensibilité et de ce qu’ils attendent d’un service public de l’enseignement supérieur et de la recherche, de ce qu’ils attendent dans la lutte contre les violences sexistes et sexuelles, de ce qu’ils attendent d’une université ouverte sur l’Europe et le monde en phase avec les enjeux sociétaux et écologiques, de ce qu’ils attendent aussi et surtout de la place du travail, des relations sociales et des conditions de travail et de rémunération.

Chroniques électorales #4

Des élections dans moins de trois semaines, 70 listes , 198 candidates et candidats, trois sites internet qui selon nos informations battent des recours de connexion, deux orientations opposées, trois collectifs, la démocratie universitaire vit. Nous faisons le point sur la campagne.

A l’issue du comité électoral du 23 septembre, trois candidatures ont été retirées ou remplacées car non éligible dans le secteur proposé, toutes les trois à la commission Recherche : deux sur les listes de Philippe Roingeard et une sur les listes de LUE. L’Université de Tours innove avec deux collectifs qui proposent une démarche originale pour faire vivre la vie démocratique.

Les sites internet

Les candidat.es

Les programmes

L’université Ensemble a présenté ses propositions, ce vendredi, l’Université d’Avenirs soutenue par Autrement a présenté ses candidats et les candidates les vice-présidentes, lundi dernier et l’Université ambitieuse, responsable et humaine a présenté son orientation politique dans une démarche clairement assumée dans une approche gestionnaire et libérale.

Si nous reviendrons évidemment sur les autres programmes, nous commençons par la publication de l’Université ambitieuse, responsable et humaine qui précise son orientation politique.

L’Université ambitieuse, responsable et humaine propose une approche assez libérale

Une stratégie d’établissement au détriment d’une université pluridisciplinaire

Les choses se précisent dans la campagne, l’Université ambitieuse, responsable et humaine s’appuie sur le rapport de l’HCERES pour proposer une orientation que d’aucuns jugeront libérale : « il faut se rendre à l’évidence : l’affichage d’une stratégie d’établissement et de priorités est devenu le seul moyen d’obtenir des ressources supplémentaires pour un établissement d’ESR. Cela ne veut pas dire qu’il faut fermer certaines formations ou activités de recherche, mais qu’il faudra en renforcer certaines pour afficher une stratégie d’établissement qui, in fine, pourra bénéficier à toute la communauté. » Elle s’inscrit pleinement dans les recommandations de l’HCERES en déclinant ensuite sa priorité.

Une ambition claire tournée ver le secteur Santé

La priorité est déclinée sans réelle surprise : « Le programme France 2030 « Loire Val Health » en constitue un bon exemple. Articulé autour de la recherche et la formation en santé dans toutes ses dimensions, son caractère interdisciplinaire permettra de renforcer les liens entre toutes les composantes de notre communauté universitaire et de déboucher sur des formations et une recherche innovantes à l’université de Tours, à condition bien sûr qu’il soit accompagné par une équipe présidentielle qui en fera un véritable projet d’établissement. »

Une critique de la situation financière 

Pour justifier sa stratégie des emplois en direction de personnels contractuels en particulier, l’Université ambitieuse, responsable et humaine se base sur le rapport de l’HCERES et son analyse du budget 2022. Or, chacun sait très bien la nature du redressement opéré en 2024 dans les finances de l’université et confirmé lors du budget rectificatif du 30 septembre 2024. Un article a été publié en ce sens par le collectif Autrement (lire ici). L’approche est anxiogène pour l’ensemble des équipes pédagogiques, scientifiques et administratives : « L’accroissement de ces ressources propres sera donc absolument indispensable pour maintenir un équilibre budgétaire, prérequis au développement de nos activités et au maintien de tous les emplois statutaires et contractuels à l’université, et à termes à la pérennisation de ces derniers en CDI. »

Plutôt que de s’interroger sur les modalités de nos dépenses de fonctionnement, du travail à réaliser autour de la réduction de notre facture énergétique, la voie proposée est une forme de marchandisation de notre université pour garantir les emplois statutaires et contractuels. Sur ce point, la CFDT – parce que nous connaissons la réalité professionnelle des agents – demandera  – et ce quel que soit la présidente ou le président – l’ouverture d’une négociation collective sur les modalités de prise en compte de l’expérience professionnelle et la refonte des grilles salariales des contractuels et CDI bloquées depuis 2019.

Une approche gagnante – gagnante sur le Formation tout au long de la vie

Il s’agit ici d’un point d’accord avec la CFDT. La CFDT  a toujours considéré que permettre à chacun d’accéder à une formation  tout au long de la vie est un enjeu majeur.  C’est un levier essentiel pour l’adaptation des travailleurs aux évolutions économiques, écologiques et technologiques. La CFDT intervient en ce sens aussi bien dans les négociations dans la Fonction publique comme lors des négociations interprofessionnelles ou de branche avec les employeurs. Et il n’ y a pas besoin d’un rapport de l’HCERES pour s’en persuader. Alors oui, « Notre université possède en interne de nombreuses compétences pour mettre en place des modules de formation continue et professionnelle, qui intéresseront le secteur socio-économique, avec lesquels nous devons renouer des liens beaucoup plus forts. »

Comme nous sommes favorables à la proposition d’un modèle de « gagnant-gagnant » où les composantes et l’université dans son ensemble tireront avantage de leur investissement dans ce domaine ». Pour le dire autrement, il faut trouver des clefs de répartition des excédents financiers et l’équilibre de fonctionnement et de développement de la  FOCAL, dés lors qu’il s’agit d’un bon usage de l’argent public. Il serait cependant cruel de rappeler que cette approche gagnant-gagnant a été supprimée par la précédente gouvernance qui du jour au lendemain à fait disparaître les excédents fléchés des composantes.

Chroniques électorales #3

La campagne s’anime, élevons le débat !

Dans le cadre des élections universitaires, la CFDT a pris une position claire, exprimée et publiée sur le site du Sgen-CFDT Orléans-Tours. La CFDT en tant qu’organisation syndicale ne déposera pas de liste mais  a appelé ses adhérents et sympathisants et plus largement la communauté universitaire à participer à ce temps démocratique qui concerne toute la communauté universitaire. Tous les  personnels ont le même pouvoir de décider et ce quelque soit leur statut.

Libres et engagé.es

La CFDT est une organisation syndicale dont le champ d’action est la défense matérielle et morale des salariés. Dans ce cadre la CFDT préfère pour agir et mieux accompagner et défendre les personnels être libre et engagée. La représentation des personnels est définie par la loi, elle est du ressort des organisations syndicales représentatives. Cette représentation s’exprime au travers des sections syndicales ou par l’intermédiaire des instances de dialogue social (CSAA, CPE ou CAPA/CAPN).

Pour autant, la CFDT ne doit-elle pas commenter les propositions, les postures ou les actes des candidates et des candidats, de celles et ceux qui aspirent à diriger l’université et donc à diriger les ressources humaines, les emplois, la politique indemnitaire, l’action sociale, les contrats de travail ? En somme, d’être au pilotage d’une entreprise de plus de 2.000 personnels.

La CFDT ne doit-elle pas décrypter les propositions ou s’interroger sur les silences ou les imprécisions des différents candidats et candidates ?

La CFDT n’a pas l’habitude de tomber dans la caricature, ni dans la démagogie.

Nous analysons l’environnement électoral à la lumière de nos  propositions. Celles-ci s’inscrivent dans une approche globale autour de la transformation sociale et écologique et dans un contexte des rapports sociaux nécessitant dialogue et compromis.

Nous analysons les propositions des trois listes avec un œil critique comme nous restons attentifs aux postures et prises de position des candidats.

Pour aborder sereinement ce temps démocratique, se questionner, s’interroger voici les sites internet des trois listes (classement alphabétique) :

Pour la CFDT, les élections doivent être un moment de clarté, de débats sur des propositions pour construire Ensemble un Avenir Ambitieux !

Mais il faut aussi être en capacité de répondre aux attentes légitimes des personnels.

  • Nous attendons des candidats des propositions concrètes pour faire évoluer favorablement le cadre de gestion des contractuels.
  • Nous attendons des candidats des propositions concrètes sur la politique indemnitaire des biatss, des enseignants ou du déploiement de la Ripec  2 pour les activités pédagogiques.
  • Nous attendons des candidats des garanties dans le déploiement de l’Agenda Stratégique de Transformation Ecologique et Sociale adopté à l’unanimité par le conseil d’administration.
  • Nous attendons des candidats des positionnements clairs sur le traitement du harcèlement moral au travail et de la lutte contre les violences sexistes et sexuelles.

Nous appelons également  l’ensemble des candidates et des candidats à analyser avec l’esprit critique nécessaire les huit dernières années, d’analyser les échecs, les réussites, la place du dialogue social et des conflictualités sociales.

Fact-checking vs fake news, quand le projet PaRM redevient un enjeu électoral

Evoqué dans une communication adressée au personnel de l’université la semaine dernière, une des listes souhaite faire un argument de campagne, le devenir d’un projet qui visait à transformer les cursus universitaires… Nous en parlons sans démagogie dans Parm entre fac-checking et fake news.

Chroniques électorales #2

Décentrage

Si la CFDT écoutait et lisait avec intérêt et attention l’appel à la continuité d’un dialogue social constructif mise en valeur dans la publication de l’équipe Université ambitieuse, responsable et humaine, les ajustements apportés ces derniers jours dans quelques collèges électoraux laissent entrevoir un changement d’orientation qui est déjà source d’inquiétude pour de nombreux personnels.

En effet, le soutien apporté et revendiqué par une liste de personnels Biatss sous le titre pour le moins trompeur d’Alternative dont l’action s’est caractérisée par un soutien indéfectible à l’ancien président d’Université  mais également par l’expression de votes au conseil d’administration s’opposant par exemple au nouvel accord sur le télétravail négocié pat la CFDT nous inquiète tant sur la prise en charge des victimes de harcèlement moral ou de propos sexistes et sexuelles comme de l’approche de l’organisation du travail au sein de l’université. Les silences marqués pendant cette période de quatre ans sont bien en décalage avec l’évolution de la société dans la libération de la parole contre les souffrances au travail ou les violences ou humiliations sexistes et sexuelles.

Un deuxième soutien n’est également pas resté inaperçu. Il s’agit de la publication d’une nouvelle candidature dans un des collèges  du secteur des disciplines juridiques, économiques et de gestion à la commission Recherche sur ses listes (et donc au CAC, conseil qui gère les carrières des enseignants-chercheurs). Disons que l’approche des relations sociales ou la nature des rapports au travail sont diamétralement opposées à la philosophie portée par la CFDT de sortir des rapports hiérarchiques et descendants comme de penser le travail autrement.

Enfin, alors que nous considérons que la question de l’emploi comme du management doit être au cœur des projets, la présentation du programme de ces candidates et candidats n’aborde pas la question de l’emploi contractuel (le mot contractuel semble inconnu). On y retrouve aucune proposition, ni réflexion sur ce sujet.

Il est vrai que nombre des candidats de ces listes étaient déjà dans l’équipe de l’ancien président qui a remis en cause la politique de cdification et ouvrant toujours plus les emplois de titulaires à des recrutements précaires.

Voilà donc un décentrage qui s’appuie sur une vision libérale du travail et des relations sociales mais également conservatrice en restreignant le périmètre de l’action de l’Université pour la limiter à celle de la loi FAURE de 1968 : Recherche et Education (sic) alors même que le Code de l’Education donne d’autres missions aux établissements d’enseignement supérieur.

On propose donc à nos lecteurs (et aux candidats) une formation accélérée en (re)lisant l’article L132-2 du Code de l’Education tel qu’il a été modifié par la loi 2020-1674 du 24 décembre 2020 dans son article 41 (ce n’est pas si lointain) :


  • Le service public de l’enseignement supérieur [et donc de l’Université] contribue :
    • 1° A A la réussite de toutes les étudiantes et de tous les étudiants ;
        • Au développement de la recherche, support nécessaire des formations dispensées, à la diffusion des connaissances dans leur diversité et à l’élévation du niveau scientifique, culturel et professionnel de la nation et des individus qui la composent ;
        • 2° A la croissance et à la compétitivité de l’économie et à la réalisation d’une politique de l’emploi prenant en compte les besoins économiques, sociaux, environnementaux et culturels et leur évolution prévisible ;
        • A la lutte contre les discriminations, à la réduction des inégalités sociales ou culturelles et à la réalisation de l’égalité entre les hommes et les femmes en assurant à toutes celles et à tous ceux qui en ont la volonté et la capacité l’accès aux formes les plus élevées de la culture et de la recherche. A cette fin, il contribue à l’amélioration des conditions de vie étudiante, à la promotion du sentiment d’appartenance des étudiants à la communauté de leur établissement, au renforcement du lien social et au développement des initiatives collectives ou individuelles en faveur de la solidarité et de l’animation de la vie étudiante ;
        • 3° bis A la construction d’une société inclusive. A cette fin, il veille à favoriser l’inclusion des individus, sans distinction d’origine, de milieu social et de condition de santé ;
          A la construction de l’espace européen de la recherche et de l’enseignement supérieur ;
        • 4° bis A la sensibilisation et à la formation aux enjeux de la transition écologique et du développement durable ;
        • 5° A l’attractivité et au rayonnement des territoires aux niveaux local, régional et national ;
          6° Au développement et à la cohésion sociale du territoire national, par la présence de ses établissements ;
          7° A la promotion et à la diffusion de la francophonie dans le monde ;
          8° Au renforcement des interactions entre sciences et société.

Chroniques électorales #1

Etre actrice et acteur de l’Université

Emploi, Formation, Recherche, conditions de travail, lutte contre les violences sexistes et sexuelles, éthique, vie de l’étudiant, égalité des chances, lutte contre les discriminations …Tous ces sujets sont au cœur de l’engagement de la CFDT dans l’Enseignement supérieur et la Recherche et nous appelons tous les personnels enseignants, chercheurs, administratifs, ingénieurs, techniciens, personnel des scientifiques et des bibliothèques, contractuels et titulaires à être actrice et acteur de votre université et à participer à cette vie démocratique.

Alors pourquoi participer ?

Cet été, l’actualité sociale en Région Centre Val de Loire a été la reprise par les salarié.es de leur entreprise Duralex, projet porté par la section syndicale CFDT autour de la création d’une SCOP, coopérative dirigée par les salarié.es.

A l’université, il n’y a pas besoin de créer une SCOP ! Nos statuts permettent à tous les personnels de voter, d’être candidat.e, d’être élu.e et de diriger en s’appuyant sur les délibérations des conseils. Des personnels Biatss peuvent être vice-président.e et un enseignant.e ou enseignant.e-chercheur.euse peut devenir président.e. [L’Université de Bretagne Occidentale a élu un PRAG – adhérent de la CFDT –  pour deux mandats].

La CFDT s’inscrit dans cette démarche de co-construction, de gestion par et pour les personnels et les étudiant.es de notre établissement. C’est dans cette démarche que nous pensons le rapport au travail autrement, que nous pensons la construction des rapports sociaux dans une dynamique de la négociation et du compromis.

Mais ne soyons pas naïfs, il y a bien sûr des candidat.es qui refusent cette approche et qui considèrent que l’université doit fonctionner de manière hiérarchique et autoritaire où le seul qui décide est le plus gradé.

Ne soyons pas naïfs, la réalité du travail est parfois dure : pression sur les publications, course aux appels à projet, management descendant, travail nomade et télétravail, réorganisation, précarité, tension sur les budgets …. l’université n’est pas un monde à part avec plus de 2.000 salariés, la question managériale est pour la CFDT au coeur des prochaines élections et cela nous concerne toutes et tous !

C’est pour ces raisons que la CFDT sera partie prenante de ce scrutin en décryptant les propositions des listes et des candidat.es, en formulant également des propositions et en vous informant dans le cadre de notre rubrique Chroniques électorales.


Comprendre les enjeux d’un scrutin complexe

Listes et équipes

Il y aura trois collectifs qui déposeront des listes et deux équipes.

  • Les listes présentées par l’Université d’avenir(s) soutenues par le collectif Autrement, les listes présentées par l’Université Ensemble et les listes « Pour une université ambitieuse, responsable et humaine ».
  • Deux équipes de gouvernance sont annoncées : l’Université en mouvement soutenue par les collectifs Autrement et l’Université Ensemble et l’équipe des listes « Pour une université ambitieuse, responsable et humaine ».

Complexe ?

Oui et non. En présentant des listes différentes pour une gouvernance commune, les collectifs Autrement et Ensemble entendent redonner tout son sens au rôle des conseils (CR, CFVU, CAC et CA) et annoncent une équipe renouvelée. « Pour une université ambitieuse, responsable et humaine » reprend l’ossature de l’équipe qui s’était présentée, il y a quatre ans et qui était en responsabilité avec le président de l’époque.

Le choix des mots

L’université en mouvement se veut collégiale, écologique et solidaire quand l’autre équipe se veut ambitieuse, responsable et humaine. Deux approches indéniablement…

La com au top !

Le service de la communication en lien avec la direction des affaires juridiques a fait un gros travail de présentation des enjeux du scrutin, du rôle des instances, etc… Pour tout comprendre, les pages dédiées du site de l’université de Tours.

Sites internet

Chacune des trois listes ont construit un site internet.

Proportionnelle

Les scrutins à l’Université sont à la proportionnelle. On ne vous fait donc pas le coup du vote utile (nous avons donné en juin !). Vous pouvez voter pour les programmes qui correspondent le mieux à vos idées !

Présidence(s)

L’université en mouvement a indiqué le binôme qui présidera l’Université : Emmanuelle Huver (PU en Sciences du langage) comme présidente et Florent Malrieu (PU en Mathématiques) comme président du conseil académique (CAC).

L’Université ambitieuse présente Philippe Roingeard (PU-PH en biologie cellulaire) comme candidat à la présidence. A ce jour, nous ne connaissons pas le candidat ou la candidate à la présidence du CAC des ses listes.

1 ou 13 ?

Si Emmanuelle Huver est élue, elle sera la 1ère présidente de l’Université de Tours et première femme présidente d’une université de la Région Centre. Si Philippe Roingeard est élu, il sera la 13e président de l’Université de Tours.

Dialogue social

Si le programme de l’équipe Roingeard défend la nécessité de mettre au centre de son action le dialogue social avec les organisations syndicales, son équipe soutient des candidats qui ont comme programme un discours antisyndical et qui viennent de voter au CA contre le nouvel accord sur le télétravail.

Programmes

La CFDT s’attache en premier lieu aux programmes. Nous faisons un premier état des lieux en sachant que chaque liste aura à cœur d’enrichir les contenus.

L’université Ambitieuse a construit son programme autour de feuilles de route des périmètres des futures vice-présidences, l’Université Autrement a porté sa réflexion sur un bilan de la mandature sortante avec un recul critique et définit ses orientations autour de quatre axes : le travail, la recherche, la réussite étudiante et la vie étudiante. L’université Ensemble a dressé un bilan exhaustif de cette mandature qui illustre la mise en mouvement de l’Université de Tours.

[Save the date]

Le vote sera un vote électronique et se déroulera les 16 et 17 octobre 2024.