Université d’Orléans : au fil des dossiers n°2 …

Vie des instances, politique d'établissement, Au fil de dossiers pour garder le lien ....

#Merci …

Si quelques-uns – avec un sens de l’humour proche du néant – furent dérangés qu’une organisation syndicale demande l’avis des collègues, vous avez été nombreux à faire part de vos attentes, de votre colère mais aussi de votre espoir.

  • De vos attentes d’avoir une information claire et transparente sur les enjeux et les modalités des revalorisations attendues,
  • De votre colère d’avoir eu à subir pendant plusieurs années une perte salariale car vous avez été les premières victimes des dérives financières de l’Université d’Orléans,
  • De votre espoir de voir une organisation syndicale qui a décidé d’aborder autrement le dialogue social et  les sujets dans la transparence.

Car pour le Sgen-CFDT, il y a bien plusieurs sujets et plusieurs urgences :

  • Définir une politique indemnitaire attractive
  • Mettre en place la revalorisation triennale 2021-2022-2023
  • Mettre en place une trajectoire indemnitaire pour atteindre les objectifs du Ministère de 2027
  • Reconnaître l’investissement de l’ensemble des catégories de personnel

Mais pour cela, il est nécessaire d’avoir un bilan précis de l’actuelle politique indemnitaire et de pouvoir travailler sur des données partagées pour construire l’avenir.

Des premiers résultats sous forme d’alerte sociale…

82% des répondants travaillent dans le Loiret et 33% dans les services centraux/communs.

80% des répondants considèrent que la politique indemnitaire n’est pas équitable, 92% qu’elle n’est pas transparente.

44% d’entre vous estiment qu’il n’y a pas d’information ou que l’information transmise n’est pas claire (44%) quand l’information par les syndicats semble là aussi perfectible car  3% des répondants estiment avoir l’information par ce biais. (nous aussi, nous avons des progrès à faire !)

Et vous ?

vous en pensez quoi ?  Vos représentants du Sgen-CFDT au groupe de travail vous proposent de remplir un questionnaire parce que votre avis compte !

Pour remplir l’enquête flash du Sgen-CFDT, cliquez ici

Retrouvez ici nos premières propositions et premières réflexions pour l’Université d’Orléans : document explicatif, cliquez ici !

#sans langue de bois

Le Sgen-CFDT  a décidé de voter favorablement à la réorganisation des fonctions financières et ceux pour plusieurs raisons.

Les documents présentés comme des échanges avec les collègues concernés montrent une réelle volonté de dialogue social. La réorganisation antérieure  était une erreur. Il faut l’admettre et le reconnaître, c’est aussi une preuve d’intelligence que de le reconnaître. En votant pour ce projet, nous ne donnons pas un blanc-seing à l’administration mais nous considérons que la réorganisation sera un plus pour les personnels.

Une autre bonne nouvelle est que les organisations syndicales qui avaient appelé au boycott lors de la précédente séance, n’ont pas voté contre ce projet … comme quoi  le dialogue social avance à l’Université d’Orléans.

#ça pique … fort !

Les collègues de l’Aenes viennent de recevoir la communication du Rectorat quand à la revalorisation indemnitaire des collègues des services et des établissements scolaires de l’académie d’Orléans-Tours en 2022.

Le décrochage s’accentue avec les deux Universités de l’Académie et nos collègues. Ainsi, un Saenes de classe normale dans le groupe 2 des services académiques percevra 7.130 euros annuel contre 4.925 euros à Tours et 4.140 euros à l’Université d’Orléans soit une différence de 2.200 euros annuel. Cette revalorisation est le résultat de l’accord signé par le Sgen-CFDT, le Snalc et l’Unsa au niveau national. Vous l’aurez bien compris, le problème est que ce décrochage massif qui correspond à 13ème mois à minima  va accentuer les difficultés de recrutement.

#Au Cneser du 15 mars, le Sgen-CFDT rappelle ses priorités.

Le Sgen-CFDT  constate au quotidien dans les établissements l’impact de la RGPP et d’années de sous investissement dans l’Enseignement Supérieur et la Recherche qui s’est traduit de façon importante par un manque d’agents dans les services de support et soutien. Les administrations centrales, les services déconcentrés ont été particulièrement touchés. Nous le constatons et voyons la dégradation importante des conditions de travail de ces agents sans qui le service public d’ESR ne peut fonctionner pleinement de façon satisfaisante. Nous tenons aujourd’hui à leur rendre à nouveau hommage. Mais ils ne pourront se contenter et nous avec eux d’une simple reconnaissance de parole.

La décision tardive et imprécise pour le moment d’un dégel du point d’indice ne suffira pas non plus même si elle répond à une revendication unanime des organisations syndicales.

Des profs plutôt que des heures sup !Sans recrutement, la situation de ces agents ne pourra pas s’améliorer. Comme depuis déjà de nombreuses années, la CFDT demande que l’État reconnaisse enfin que les enjeux sociétaux de transformation écologique et numérique auxquels l’ESR peut apporter des réponses ne sont pas des dépenses mais des investissements indispensables.

C’est pourquoi nous renouvelons ici, à quelques jours du premier tour de l’élection présidentielle notre demande d’une loi de programmation pour l’enseignement supérieur qui permette en premier lieu de recruter sur des emplois pérennes des agents dans toutes les filières, tous les corps et d’en assurer un financement tout aussi pérenne grâce à une programmation pluriannuelle.