Université d’Orléans : au fil des dossiers n°3 …

Vie des instances, politique d'établissement, Au fil de dossiers pour garder le lien ....

Sans langue de bois !

Une récente communication reprenant un article vieux de deux ans alors que l’Université défrayait les pages faits divers de la presse locale dont le seul objet est de s’en prendre à l’équipe présidentielle en place reste pour nous une drôle de méthode de communication et plein de sous-entendus ! Il peut y avoir des reproches sur la politique menée, un dialogue social balbutiant, un retard trop important sur la revalorisation indemnitaire des Biatss, l’absence de groupe de travail associant le CT sur la Ripec ou le repyramidage  des MCF mais revenir sans cesse sur cette triste période sert d’autres intérêts que la défense des personnels.

Jamais l’invective n’a fait avancer les revendications syndicales, ni les droits des salariés.

Imaginons que nous évoquions la prise de position d’un syndicat critiqué par une revue intitulée Initiative communiste en 2015, c’était hier ! Certains diront, vous faites de la pub pour un journal politique, mais entre cela et la pub du journal local …. En somme, nous appelons bien à faire table rase du passé ! Si le Sgen-CFDT trouve des points positifs au dispositif de la Ripec 2 qui est cohérent, se félicite des réussites à des projets structurants Demoes et tout récemment Minerve (voir la presse locale de 2022 !), de la coopération nouvelle avec l’Université de Tours (pourtant soutenue par la FSU et le Sgen-CFDT) ou encore l’ouverture d’un département de médecine à l’Université d’Orléans, nous pointons aussi un retard pris non acceptable sur la question salariale.

Et sans langue de bois toujours, la situation des emplois vacants comme des difficultés à recruter nous inquiètent car cela fragilise les équipes en place mais cette situation touche toutes les universités d’Orléans, de Créteil, de Tours, de Clermont-Ferrand …. car ici plus qu’ailleurs la faiblesse de la  politique indemnitaire comme la tension sur des compétences spécifiques dans l’Enseignement supérieur et la Recherche pose la question du triptyque : Recrutement, Attractivité, Rémunérations dans l’Enseignement Supérieur (RARES !). Si la LPR avec ses 45 millions d’euros par an est une première réponse, la question d’une loi de programmation budgétaire est pour le Sgen-CFDT une actualité brulante et là c’est un sujet qui dépasse la simple politique locale.

Effectifs en berne

Ici comme ailleurs, la tendance est à la baisse. Précarité étudiante, effet de deux années d’enseignement en distanciel, début de la baisse démographique, effets de la mise en place des BUT dans les IUT, autant d’éléments d’explications qu’il faudra creuser. Car cette tendance concerne les deux universités de la Région. Si ce sujet est un sujet important pour les deux universités, cette décroissance peut également être une chance permettant de mieux encadrer et accompagner les étudiants de licence. Mais gageons que la présidente de la Commission Emploi, Formations professionnelles, Insertion et par ailleurs élue FSU au conseil d ‘administration demandera une étude via le Conseil économique, sociale et environnemental régional afin d’étudier les modalités de soutien de la Région aux deux universités pour renforcer leur dynamisme et leur rayonnement !

Contractuels CDD-CDI : quels droits et quelle reconnaissance salariale ?

Un récent décret ouvre de nouveaux droits pour les contractuels, il prévoit également la réévaluation salariale au bout de trois ans.

Mais souvent seul ou dans une négociation de gré à gré, le.la salarié.e contractuel.le est souvent en position déséquilibrée et en particulier les catégories C qui sont aussi très majoritairement des femmes. La CFDT vous propose de répondre à cette enquête sur vos attentes en matière de droits et de salaire mais aussi vos attentes en matière de réflexions et d’actions collectives.

 l’enquête flash du Sgen-CFDT, Répondre à l’enquête !

Nouvelles aides pour les agents en situation de handicap

Le FIPHFP revoit à la hausse les montants de certaines aides destinées aux agents en situation de handicap.

En réponse à une inflation durable et considérable, le FIPHFP a acté dès sa séance plénière du 30 juin 2022 l’augmentation de certaines aides. Elle entre en vigueur au 1er septembre 2022 et porte sur :

  • L’aide au déplacement, dont le plafond annuel passe de 11 400 à 12 000 € et le plafond journalier de 50 à 52,63 €
  • La participation à l’achat de prothèses auditives, qui passe de 1 600 à 1 700 €

Pour aller plus loin :

https://www.fiphfp.fr/actualites-et-evenements/actualites/le-fiphfp-revalorise-ses-aides-en-faveur-de-l-emploi-des-personnes-en-situation-de-handicap

Mais aussi … comment agir pour réussir la transition écologique

Il s’agit là d’un enjeu qui n’est pas qu’économique mais qui pose les sujets de conditions de travail, de mobilité et de pouvoir d’achat.

Conditions de travail –  car il ne sera pas acceptable que de manière unilatérale, l’établissement décide des fermetures des locaux et des restrictions Nous demandons sur ce sujet la réalisation d’une feuille de route afin que les entités de travail, des composantes et équipe de recherche aux bureaux déterminent les axes d’amélioration à court terme comme à moyen terme pour que la transition écologique se mette en place. Un travail de l’ensemble des personnels biatss, enseignants et enseignants-chercheurs autour des actions et des changements à mettre en place doit être une préoccupation collective.

Mobilités – Adapter le cadre de travail individuel pour permettre d’utiliser d’autres types de mobilité que la voiture, prendre en compte les impératifs familiaux (ouverture des écoles pas réellement compatible avec les horaires des bus et trains), mettre en place une action sociale spécifique pour les agents aux faibles revenus …Nous devons en débattre pour intégrer ces éléments dans le budget 2023 et agir concrètement pour les agents.

Pouvoir d’achat et actualité sociale – Laurent Berger s’est exprimé très largement sur le sujet au nom de la CFDT, dans les médias, dans Le Monde (A lire) ou RTL (écouter le podcast), sur le pouvoir d’achat, sur son opposition a une énième réforme de l’assurance-chômage comme des retraites.

En somme,

Une transition énergétique en entreprise socialement acceptable ne peut s’envisager qu’avec le concours des salariés.