Université d’Orléans : au fil des dossiers n°4 …

Vie des instances, politique d'établissement, Au fil de dossiers pour garder le lien ....

Construire plutôt que la chaise vide !

Alors que certains sont devenus les champions du monde du boycott des instances (CT ou CHSCT) pour une virgule manquante dans un document ou la communication trop tardive de ce dernier comme imposant un diktat dans la composition des groupes de travail et que la direction de l’établissement s’en satisfait en faisant l’impasse sur des groupes de travail ou en donnant par exemple au comité technique des éléments très partiels de la politique d’emploi, le Sgen-CFDT revendique une autre approche, celle du dialogue social.

Le dialogue ne veut pas dire que nous sommes d’accord avec tout mais au moins, on en débat et on cherche un compromis acceptable pour tous.

Et les droits des travailleurs n’ont avancé que parce que chacune et chacun ont pu s’installer autour d’une table parfois parce que la grève était largement suivi, parce que la section syndicale était puissante ou parce que lorsqu’on s’assoit à une table votre interlocuteur sait que vous représenter 650.000 adhérents soit la plus grande force sociale de ce pays.

Alors oui, on se retrouve à la CFDT !

À l’université, on étudie les options pour passer l’hiver ….

Dans la presse locale du 22 septembre, un article traite de la question des économies énergétiques  :  » Les économies énergétiques, c’est aussi dans les universités. Celle de Strasbourg a ouvert le bal en début de semaine, annonçant qu’elle fermera deux semaines supplémentaires cet hiver [ndlr, tollé depuis il y a un rétropédalage]. Dans toute la France, les universités (souvent des passoires thermiques) réfléchissent aux moyens de limiter leurs frais cette année. Orléans n’y échappe pas. « Nous sommes en train de travailler dessus, explique le président Éric Blond. « Nous avons calculé que la hausse des fluides va entraîner entre 6 et 8 millions d’euros supplémentaires. Or, le ministère a annoncé que ça ne sera pas compensé. L’université reste habituellement ouverte, pour la recherche entre autres, pendant les vacances. Nous pourrions la fermer ces semaines-là. Nous réfléchissons aussi sur une réduction de l’amplitude horaire. L’idée est de perturber les étudiants le moins possible, mais nous allons devoir prendre une décision, on ne peut pas continuer comme ça. »

Pour sa part, le Sgen-CFDT étudie les options pour relancer le dialogue social et aborder collectivement transition écologie, fin du mois et conditions de travail. Vivement que la Mairie reprenne le Château !

Campagne d’emplois 2023 enseignants et enseignants-chercheurs

La direction de l’établissement inscrit sa campagne d’emplois 2023 s’inscrit dans un contexte particulier avec la mise en place du département de formation médicale à la rentrée 2022 et la transformation du CHRO en CHU. Si elle souhaite construire la campagne d’emplois 2023 des enseignants-chercheurs en même temps que celle des enseignants du second degré, afin de donner aux instances de l’université une vision globale sur les recrutements des titulaires, on peut regretter que tous les emplois vacants ne soient pas examinés par le Comité Technique dont c’est la compétence.
La bonne nouvelle réside d’inscrire cette politique dans la dynamique de la LPR de requalification des emplois. L‘Université d’Orléans propose de déployer une politique d’accompagnement de carrière à destination des collègues enseignants du second degré en poste dans notre université par la publication, chaque année, d’un poste de maitre de conférences au titre de l’article 26.I.2. Ceci s’adresse aux titulaires d’un doctorat, qualifiés par le CNU et effectivement intégrés au sein d’un laboratoire de recherche.
La construction de cette campagne tient compte des départs et des réintégrations constatés courant 2022 : départ de 21 enseignants chercheurs (7 professeurs et 14 Maîtres de conférences) et de 13 enseignants du second degré ; réintégration de 3 enseignants-chercheurs en fin de détachement ou de disponibilité.
Aussi, il est proposé d’ouvrir dans le cadre de cette campagne 31 postes d’enseignants-chercheurs et d’enseignants auxquels s’ajoutent 9 créations.

Les propositions de création concernent :
– Deux postes de maître de conférences en section 74, obtenus au titre de l’effort national d’accompagnement des formations STAPS.
– Un poste de maître de conférences en section 91 ; permettant à l’établissement de poursuivre sa dynamique, amorcée l’an dernier, de création d’un pôle recherche et formation dans le domaine des sciences de la rééducation et de la réadaptation.
– Cinq postes de professeurs des universités praticiens hospitaliers (PUPH)
– Un poste de maître de conférences des universités praticien hospitalier (MCUPH).
Les spécialités des postes HU sont définies dans le cadre d’un dialogue avec le CHRO, l’Université de Tours, le MESRI et le ministère de la Santé ; avec le soutien de la mission d’accompagnement mise en place par les deux ministères.
Au total, en plus des 6 postes hospitalo-universitaires, 25 postes d’enseignants chercheurs (18 MCF, 7 PR) sont proposés pour un recrutement dans le cadre de la campagne synchronisée 2023 et 9 postes 2nd degré sont mis au recrutement pour la campagne 2023.
Sur les 18 postes de Maître de Conférences, un est proposé au titre de l’article 26.I.2 en section 74.
Enfin, pour cette année universitaire, 6 enseignants CDD dans les disciplines du français langue étrangère, urbanisme et aménagements territoriaux, anglais et sciences de la rééducation, réadaptation ont vu l’évolution de leur contrat vers un CDI.

Recherche vs pédagogie, un drôle de choix !

La mise en place de la RIPEC dans son volet individuelle (C3 ex PEDR) est révélatrice d’une politique d’établissement. Aussi, la gouvernance de l’établissement a proposé au comité technique  une indemnité de 18% inférieure pour l’engagement en pédagogie à celle de la Recherche mais avec la possibilité de travailler plus en heures sup dans le cadre des heures complémentaires. Et oui, voilà la proposition qui a interpellé le Sgen-CFDT, le syndicat de l’enseignement ET de la recherche dans lors du CT du 23 septembre 2022. Par ailleurs, on s’interroge sur  la répartition de la prime individuelle (RIPEC 3) entre recherche, pédagogie, tâches d’intérêt général ou les trois. Le ministère n’a-t-il pas rappeler que  » à défaut de précision par les LDG de l’établissement, il est recommandé d’attribuer au moins 30% des primes au titre au titre de l’investissement pédagogique, au moins 30% de primes au titre de l’activité scientifique, au plus 20% de primes au titre de l’investissement dans les tâches d’intérêt général et au plus 20% de primes pour l’ensemble de ces missions. »

Contractuels CDD-CDI : quels droits et quelle reconnaissance salariale ?

Un récent décret ouvre de nouveaux droits pour les contractuels, il prévoit également la réévaluation salariale au bout de trois ans.

Mais souvent seul ou dans une négociation de gré à gré, le.la salarié.e contractuel.le est souvent en position déséquilibrée et en particulier les catégories C qui sont aussi très majoritairement des femmes. La CFDT vous propose de répondre à cette enquête sur vos attentes en matière de droits et de salaire mais aussi vos attentes en matière de réflexions et d’actions collectives.

 l’enquête flash du Sgen-CFDT, Répondre à l’enquête !