Au sein des différentes instances, dans les différents groupes de travail, une trentaine de représentant·e·s du Sgen-CFDT participent à la vie de l’établissement pour vous représenter et défendre une Université Ouverte et Solidaire. Sur le fil .... pour garder le lien entre les personnels.
De l’Université durable à l’Université Autrement
Le conseil d’administration a été l’occasion de débattre de la LPPR mais également des orientations budgétaires. Des orientations ont été proposées par l’équipe sortante et les élus qui se sont inscrits dans la dynamique de l’Université Autrement. Vous trouverez les documents présentés ou exposés lors des derniers conseils d’administration. C’est ici
62%, certains en rêvaient le 28 juin….
Alain Bideau, maître de conférences en Allemand a succédé à Alexis Chommeloux comme directeur de l’UFR Lettre et Langues, en recueillant 62% des suffrages des membres du conseil de cette composante. Il était auparavant assesseur aux finances de la composante. Notre collègue vice-président chargé des finances, Eric-Alain Zoukoua s’en va vers d’autres cieux mais restera toujours sur les bords du fleuve royal.
En Petit Poucet …qui n’a pas trouvé l’entrée du Cneser.
Alors que le Cneser débattait du projet de loi de la LPPR, la FSU n’a pas trouvé le chemin de la salle pour proposer des amendements ou pour voter contre le projet de loi. C’est plus simple et tellement plus confortable que le projet de loi a été adopté grâce à l’absence de la FSU (7 voix)
Que certains se permettent de divaguer sur ce qui s’est réellement passé au CNESER et caricaturent la position du Sgen-CFDT et d’autres syndicats, cela mérite quelques mises au point.
LPPR au Cneser : le Sgen obtient des avancées, mais reste opposé et a « majoritairement » voté contre.
Le Cneser s’est terminé au petit matin par un vote favorable du texte par 32 voix pour, 26 contre et trois abstentions. Le Sgen-CFDT a voté « majoritairement contre » et pointe le fait que la Snasub-FSU et le Snesup-FSU, soit sept voix, « n’ont pas assisté du tout à la séance ». Seul le SNCS était présent et dispose de deux voix. La CGT, qui dispose de huit voix, ayant quitté la salle avant le vote final, leur présence aurait pu faire basculer le vote.
« Que chacun assume ses responsabilités », déclare Franck Loureiro, secrétaire fédéral du Sgen-CFDT qui pointe le fait que l’ensemble des votes durant la séance sont restés secrets, « à la demande de la CGT, de l’Unef , de Solidaires et de la FSU ».
« Dans ce type d’instance, la transparence est fondamentale, elle oblige chacun à assumer publiquement. Globalement, il reste des éléments qui ne nous vont pas : les chaires de professeurs juniors (prévus par l’article 3), les CDI de mission scientifique (article 5) et une programmation budgétaire insuffisante en début de période », résume le secrétaire général.
Pour en savoir plus ‘en toute objectivité !) sur la nature des débats autour de la LPPR, c’est ici.
L’Université durable oui mais dans les faits, il faut du concret !
Le Sgen-CFDT est intervenu au Comité Technique du 19 juin pour faire un point sur le déploiement de l’indemnité kilométrique et plus largement du forfait Mobilité qui est entré en vigueur le 10 mai dernier.
Afin d’encourager dès à présent le recours à des transports plus propres à la sortie du confinement, le « forfait mobilités durables » entre en vigueur le 10 mai 2020.
Dans la lignée de la loi mobilités, pour des transports quotidiens plus faciles, moins coûteux et plus propres, le décret du 9 mai 2020 met en place le « forfait mobilités durables ».
Pour les employés, il s’agit de la prise en charge par leur employeur des frais de transports personnels entre le domicile et le lieu de travail. Les moyens de transports concernés sont les vélos, électriques ou manuels, la voiture dans le cadre d’un co-voiturage, les transports en communs, en dehors de frais d’abonnements et tout autre service de mobilité partagée.
Le forfait est cumulable avec le remboursement des frais d’abonnement pour les transports en communs, et la somme des deux est plafonnée à 400 €.
Pour les employeurs, le montant maximal du forfait est de 400 €, par an et par salarié, exonéré de charges sociales et fiscales.
Le « forfait mobilités durables » est bien mis en place dans la fonction publique d’État.
Il faut mettre en place un groupe de travail pour activer le dispositif et qu’il soit opérationnel le 1er septembre 2020 car le changement, c’est demain !
Textes de référence
Prime exceptionnelle : la transparence et l’équité doivent être de la partie !
Le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a annoncé le montant de l’enveloppe qui sera consacrée à la prime exceptionnelle pour reconnaître la mobilisation des agents pendant la crise pandémique. Elle s’élève à 5,6 millions d’euros.
Pour le Sgen-CFDT, il ne serait pas acceptable que les partenaires sociaux soient écartés de la réflexion en particulier sur les critères de répartition de cette enveloppe.
En effet, la transparence et l’équité doivent guider les décisions d’attribution de cette prime. qui ne concernerait que 5% des agents et qui, donc générera sans doute des sentiments d’injustice. Au-delà des effets de seuil, ce sont en effet 95% des agents qui ne bénéficieront donc pas de la prime. Or la très grande majorité d’entre eux se sont fortement engagés pour réinventer leur manière de travailler. Ils ont dû, encore plus que d’habitude, utiliser un équipement personnel et souvent même investir dans de l’équipement et du matériel afin de réaliser leur travail. Il faut donc que des perspectives soient données aux agents en matière de rémunération, d’organisation du travail (en présentiel comme à distance) et d’équipement professionnel. Nous rappellerons ici les chantiers qui étaient engagés comme par exemple ceux de la revalorisation des rémunérations et des carrières et de la reconnaissance de l’engagement pédagogique qui doivent aboutir à des améliorations concrètes et rapides des conditions de travail et de pouvoir d’achat pour les agents.
De plus, la prime ne doit pas faire abstraction de la surcharge et des sujétions exceptionnelles engendrées par la préparation des retours sur site et au travail en présentiel. Le Sgen-CFDT demande que ces situations soient intégrées aux critères d’attribution de la prime. Enfin, il faudra trouver des modalités d’attribution qui garantissent la transparence et l’équité . Pour cela, le Comité technique doit être étroitement associé et il se réunit le 10 juillet 2020.