Université de Tours : au fil des dossiers …. n°19

Au sein des différentes instances, dans les différents groupes de travail, le Sgen-CFDT participe à la vie de l’établissement pour vous représenter et défendre une Université Ouverte et Solidaire. Sur le fil .... pour garder le lien entre les personnels.

Conditions de recrutement et mobilités

Après la mise en place des modalités « provisoires » des campagnes de promotion, un autre aspect des lignes directrices de gestion traite des conditions des mobilités.

Pour mémoire, les LDG visent à :

  • Renouveler l’organisation du dialogue social en passant d’une approche individuelle à une approche plus collective,
  • Développer les leviers managériaux pour une action publique plus réactive et plus efficace,
  • Simplifier et garantir la transparence et l’équité du cadre de gestion des agents publics,
  • Favoriser la mobilité et accompagner les transitions professionnelles des agents publics dans la fonction publique et le secteur privé,
  • Renforcer l’égalité professionnelle dans la fonction publique.

Les Lignes Directrices de Gestion proposées s’inscrivent dans la volonté de l’établissement de promouvoir la diversité, de renforcer l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, et de prévenir toutes formes de discriminations.

Si le document de travail précise les modalités de recrutement comme des conditions de mutation, il n’aborde pas les conditions du mouvement interne. Aussi, les élu.e.s du Sgen-CFDT souhaite votre avis sur ce sujet.

Vous trouvez ci-joint le questionnaire quelques minutes suffisent pour y répondre. Le questionnaire en ligne, c’est ici !

Et si nous changions d’approche ….

Lors du comité technique du 18 mai où les représentants du personnel devaient se prononcer sur l’utilisation de supports vacants, la CFDT, FO et l’UNSA se sont étonnées de la publication d’emplois contractuels sur des supports d’emplois de fonctionnaire. Le Sgen-CFDT s’est interrogé en particulier de le non-publication d’emplois au concours dans la bap G (logistique) où les trois emplois vacants sont proposés pour des recrutements de contractuels alors même que nombre d’agents de catégorie C dans cette branche d’activité sont déjà en CDD ou CDI. A l’instar des autres organisations syndicales, les élu.e.s du Sgen-CFDT n’ont pas souhaité voter ces propositions.

Cette logique vient d’ailleurs en contradiction avec les propositions formulées dans la cadre du groupe de travail sur les modalités de mobilité à l’Université de Tours. Le document [qui reste un document de travail] indique que le principe de base de tout recrutement est que le profil du candidat retenu doit être en adéquation avec le poste à pourvoir. Il faut par ailleurs veiller à respecter les principes
suivants :

  • Le niveau de diplôme détenu par le candidat doit être en corrélation avec le niveau du
    poste à pourvoir,
  • Il convient de privilégier les candidatures internes à l’établissement avant d’avoir
    recours à un recrutement externe,
  • Pour les candidatures externes, il convient de privilégier celles des fonctionnaires
    titulaires pour pourvoir les emplois permanents.

 

Artiste [de haut-niveau] et étudiant

La CVFU du 20 mai 2021 étudiait la mise en place d’un nouveau statut, celui d’artiste de haut-niveau. Alors que la statut d’artiste de haut-niveau existe dans de nombreuses universités, l’université de Tours s’engage elle aussi dans cette voie afin d’offrir des conditions favorables aux étudiant.e.s qui souhaitent se professionnaliser dans des carrières artistiques tout en assurant une validation de diplômes universitaires.

L’université de Tours souhaite accorder un statut aux étudiant.e.s et exerçant parallèlement une activité artistique en vue de se professionnaliser dans le domaine artistique. Ce statut permet de prendre en compte une pratique artistique intensive, reconnue pour son niveau élevé : il permet de valoriser la pratique artistique de l’étudiant.e tout en lui permettant de valider une formation, par l’aménagement de son cursus.

Ce statut s’adresse aux artistes confirmés, les étudiant.es pratiquant leur discipline dans un cadre semi-professionnel et/ou dans un but de professionnalisation. Toutes les disciplines artistiques sont éligibles (musique, théâtre, cirque, sculpture, design, arts plastiques, danse, cinéma, bande dessinée, etc.).

L’éligibilité est jugée en fonction du projet individuel de l’étudiant.e présenté dans le dossier de demande et étudié en commission. Il ne doit pas être inscrit.e dans une formation artistique professionnalisante ou dans un cursus dédié à la formation artistique (CFMI, Musicologie et toute autre formation professionnalisante artistique de l’université). Il doit également démontrer le haut niveau d’investissement de sa pratique artistique durant les années précédentes : formation de niveau cycle 2 en conservatoire national ou régional, stages ou formation auprès d’un centre d’art national (CCN, CDN, CCCOD), pratique professionnelle dans une structure publique ou privée (contrats)…

L’étudiant.e sera accompagné.e par le référent culturel de sa composante pour mettre en place les aménagements nécessaires avec le responsable de formation. La MOIP et le Service culturel soutiennent et conseillent l’étudiant.e dans son projet professionnel.

Investissements d’avenir …. en débat !

Le conseil d’administration du 10 mai a été l’occasion d’aborder trois sujets l’appel à projet ExcellencES sous toutes ses formes (PIA4).

Avec une présentation en détail des projets existants, résultats des différents appels à projet, les élu.e.s au conseil d‘administration ont pu mieux appréhender les enjeux mais également toutes les synergies possibles entre les différentes unités de recherche, le secteur de la santé, celui des sciences et techniques ou encore des sciences humaines autour de la réception sociale dans le construction d’un projet partagé.

Le défi est de taille et ambitieux car il vise à construire un projet scientifique autour de la prévention et les thérapies innovantes et intégrées dans le cadre de l’appel à projet Investissements d’Avenir. Ce qui change, c’est bien de présenter à l’ensemble de la communauté universitaire, en amont, les projets que souhaite porter l’établissement. L’université ne peut présenter qu’un seul projet (présentation du PIA 4).

Aussi, le choix s’est porté sur un projet qui peut-être à l’interaction de nombreux champs disciplinaires, qui s’appuie sur des unités de recherche déjà fortement structurées et sur une thématique santé au cœur des préoccupations sociétales. Ce projet peut aussi permettre de développer de nouvelles formations tout en ayant également une approche à l’internationale. Il apparaît comme le projet le plus fédérateur possible au sein de notre établissement

Ce projet fédérateur reçu un accueil très favorable au conseil d’administration, il reste maintenant 6 mois pour bâtir ce projet.

Un peu de culture …. latine ou ecclésiastique !

Lors du dernier CEVU, une nouvelle fiche de présentation du Cercip a été validée avec le remplacement du mot Syllabus par un résumé de ce qu’est un syllabus. L’enseignant ne doit plus présenter un syllabus mais il doit préciser « le titre du cours, son descriptif, le déroulé prévu ainsi que les modalités d’évaluation envisagées« .
Pour mémoire (ou pas), ce mot est tiré du latin ecclésiastique. Syllabus signifie « liste », (lui-même dérivé du grec « sullabos ») ou encore « table des matières » principalement utilisé dans le monde anglo-saxon.
Un syllabus (pl. syllabus ou syllabi), dans le domaine de la pédagogie, est le résumé du cours d’un enseignant. Il annonce le contenu du cours, avec son plan développé, mais aussi de multiples informations comme : le niveau pré-requis, le déroulement et l’organisation pratique, ou les modalités d’évaluation.
Certains y trouveront de petites victoires idéologiques ou un appauvrissement de la langue française.

Vous souhaitez participer à nos réflexions collectives, n’hésitez pas à nous contacter et (encore mieux) à adhérer !