La CFDT est le premier syndicat des personnels de l’Université de Tours. Ses élu.e.s vous aident au quotidien.
Vie des instances, politique d'établissement, Au fil de dossiers pour garder le lien ....
#Politique indemnitaire Biatss, le point !
Depuis deux mois, les organisations syndicales ont entamé des discussions avec la direction de l’établissement sur la mise en place de la politique indemnitaire triennale (2021-2022-2023).
Depuis le début de ce processus, le Sgen-CFDT a souhaité être dans la co-construction avec l’ensemble des personnels pour
- Partager l’information,
- Débattre des propositions,
- Construire une politique cohérente dans la transparence
Informations régulières par notre newsletter, organisation de trois réunions d’informations syndicales, débats au sein de la section syndicale, nous ont amené à formuler des propositions qui prennent en compte la situation de tous les personnels (des catégories A aux collègues en CDI). De même, nous avons souhaité travailler dans le cadre d’une intersyndicale pour formuler des premières propositions.
Les objectifs du Sgen-CFDT sont les suivants :
- Mettre en place une cotation cohérente et transparente des emplois dans les groupes indemnitaires
- Mettre en place la trajectoire de revalorisation telle qu’elle est proposée par le Ministère et tendre vers la convergence d’une politique indemnitaire interministérielle pour les agents de catégories B et A (388 agents)
- Revaloriser de 12% des agents de catégorie C (300 agents)
- Aligner la politique indemnitaire des agents en CDI de catégorie B et C sur celle des titulaires (passage du taux 0,75 au taux 1) – (95 agents)
Le Sgen-CFDT fait le point sur ce dossier avant le comité technique du 20 janvier 2022. A lire, c’est ici.
#5G aux Tanneurs, est-ce bien compatible avec une démarche qui s’engage dans la transition écologique ?
Les élu.e.s du CHSCT ont demandé que la question du déploiement de la 5G soit en amont débattu dans un cadre collectif où seront abordées les questions des enjeux environnementaux ou de santé publique. Le projet de l’implantation de la 5G est donc suspendu. Le Sgen-CFDT souhaite l’organisation d’un débat par les organisations syndicales et le pôle Transition écologique de l’Université.
#Enseignants-chercheurs, une nouvelle politique indemnitaire en 2022
Grâce à l’accord majoritaire signé par trois organisations syndicales (Sgen-CFDT, Unsa et Snptes), portant sur la revalorisation des carrières et rémunérations, les enseignants-chercheurs et chercheurs vont bénéficier d’une revalorisation de 45 millions par an.
Mercredi 12 janvier, le Comité technique ministériel a voté majoritairement les lignes directrices de gestion des enseignants-chercheurs qui précisent la mise en œuvre du nouveau régime indemnitaire des enseignants chercheurs et chercheurs. Issu du protocole qui a abouti à la signature d’un accord majoritaire, le nouveau régime indemnitaire appelé RIPEC, augmente de façon importante la part des primes statutaires.
Ainsi, la Prime de Recherche et d’enseignement supérieur – PRES – va ainsi être réévaluée de 1200 euros en 2020 à 6400 euros en 2027, 2800 euros dès 2022 et sera payée mensuellement. Pour en savoir plus, c’est ici.
Et quelques jours auparavant, un décret publié le 29 décembre 2021 actait le remplacement de la PEDR (prime individuelle) qui ne concernait que 18% des enseignants-chercheurs sur la base des activités de recherche pour être remplacée par la prime individuelle (le nouveau nom) qui concernera 46% des enseignants-chercheurs qui pourront en bénéficier au titre de l’investissement pédagogique, l’activité scientifique ou les tâches d’intérêt général. On peut également l’attribuer au titre de l’ensemble de missions d’un enseignant-chercheur.
#Soyons taquins !
Parfois nous trouvons les communications de la CFDT compliquée mais là, celle de nos amis du Snesup FSU sur la politique indemnitaire est assez savoureuse.
Il s’agit de leur déclaration (voir le site du Snesup) sur le régime indemnitaire (45 millions d’euros) et des amendements proposés entre autre par le Sgen-CFDT.
« La FSU s’abstiendra sur un bon nombre d’amendements d’autres organisations qui ont eu le temps d’y réfléchir à l’occasion de réunions du comité de suivi qui n’a, parait-il, jamais existé. Cela n’a pas été notre cas compte tenu du temps ridicule laissé intentionnellement aux organisations représentatives non signataires du protocole et ne leur permettant pas de travailler sérieusement sur le contenu du projet de décret. » (sic)
On traduit : « on est contre la RIPEC mais cela serait sympa de nous inviter au comité de suivi pour la mise en place de la RIPEC pour dire que l’on est contre » ou alors, « on est contre mais on n’a peut-être fait une connerie alors on aurait bien voulu être invité aux réunions préparatoires du comité de suivi …. «
#De la QVT aux RVT …
Dans la dernière newsletters de l’Université, il est présenté une activité de partenariat d’une équipe de recherche.
Extrait du verbatim du partenariat : « Contribuer à la fois au développement de recherches novatrices consacrées aux leviers organisationnels de la QVT permettant de dépasser les limites recensées et proposer des pratiques disruptives de conseil et d’accompagnement dans ce champ représente des défis primordiaux pour les scientifiques et les acteurs professionnels. »
Que dire …. quand on sait que le dernier conseil de département où est rattaché cette équipe de recherche, réuni en séance restreinte fut particulièrement animé et pour le moins disruptive. La QVT aurait pu être renommée RVT, les Ravages de la Vie au Travail. D’ailleurs, le Sgen-CFDT mène une campagne sur le thème Parlons Travail et c’est ici !
#Du côté du CHSCT, conflits au travail et/ou écoute accompagnement et veille contre les violences sexistes et sexuelles, une clarification nécessaire
Deux protocoles de saisines distinctes, un cadre clair, une formation obligatoire pour les membres de ces cellules d’écoute, un suivi des situations et une responsabilité clarifiée du président de l’Université sont en résumé les principaux points à retenir de ces protocoles adoptées par le CHSCT.
Cellule traitant des conflits au travail
Après avoir fait l’expérience des dispositifs mis en place, et pour éviter les superpositions et harmoniser le travail de la Commission d’écoute issue du « Protocole harcèlement » de 2019 et de la Cellule de Veille Sociale (CVS), une cellule d’écoute, de prévention et d’accompagnement pour toutes les formes de conflits au travail est créée et remplace les deux précédentes instances.
Elle n’est toutefois pas le seul outil de résolution de conflits ou de difficultés au travail à disposition des agent·e·s de l’université de Tours qui peuvent également solliciter de nombreux acteurs : le ou la responsable du service et/ou encadrant·e, le ou la Directeur·rice des Ressources Humaines, le médiateur ou la médiatrice de l’université, le ou la médecin du travail, le ou la psychologue du travail, l’assistant·e social·e, un·e assistant·e de prévention ou un·e conseiller·e de prévention, le ou la secrétaire du CHSCT lorsque les questions touchent aux collectifs de travail, or encore les organisations syndicales.
Cellule d’écoute, d’accompagnement et de veille contre les violences sexistes et sexuelles
Dans le contexte national et local pour répondre au plan pour l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, l’université de Tours , est créé une cellule d’écoute, d’accompagnement et de veille contre les violences sexistes et sexuelles. Elle concerne aussi bien les personnels que les étudiant·e·s.
Cette cellule tient lieu de premier contact des victimes présumées de VSS. Toutefois, il est souligné que des situations d’urgence peuvent conduire les victimes ou les témoins à saisir directement certains des acteurs qui prennent en charge ces violences, en particulier sur le volet médical et psychologique : le Service de Santé Universitaire (SSU) pour les étudiant·e·s et le Relais Santé pour les personnels ou encore le Procureur de la République. Ces deux services peuvent être conduits à diriger les victimes vers l’Institut Médico-Légal. Les Correspondant·e·s Égalité, installés dans les services et composantes de l’université depuis septembre 2021, sont également des personnes ressources que collègues et étudiant·e·s peuvent saisir et qui ont pour mission d’orienter vers la cellule.
#Campagne ITRF … et les lignes directrices de gestion dans tout cela ?
En février 2021, le comité technique adoptait des lignes directrices de gestion avec comme objectif de proposer un cadre transparent pour les agents et des critères objectifs dans le classement des agents par l’établissement. Il était prévu également que les lignes directrices de gestion devaient être revu courant 2021 pour bien préparer la campagne 2022.
Pour le Sgen-CFDT, cela devrait s’accompagner par une étude de la campagne précédente : promouvables, candidats, répartition par Bap, égalité homme-femme. Ces éléments ne sont pas anodins quand on sait qu’en 2020, sur 360 promouvables, 6 collègues (1,67%) sur liste d’aptitude et 25 sur 379 (6,60%) pour les tableaux d’avancement ont obtenu une promotion.
Par ailleurs, la circulaire de l’établissement est pour le moins réductrice quant aux critères retenus : la valeur professionnelle de l’agent et la reconnaissance des acquis de l’expérience alors que les lignes directrices de gestion de l’établissement (qui n’ont pas été transmises aux agents qui souhaitent candidater) prévoient que le classement sera réalisé en prenant en compte les éléments suivant :
- Qualité du dossier : lisibilité, clarté, compréhension, rédaction
- Diversité du parcours professionnel : mobilité géographique ou fonctionnelle en interne ou en externe à l’établissement
- Qualités personnelles et relationnelles
- Niveau des responsabilités exercées
- Niveau de technicité du poste
- Investissement complémentaire au sein de l’établissement : formateurs internes, SST, agent de prévention, membre d’un conseil ou d’une commission…
- Pronostic sur la capacité à évoluer vers des fonctions d’un niveau supérieur
Enfin, d’autres éléments seront pris en compte, tel que l’équilibre de la répartition par BAP ou entre composante et service.
Et surtout, l’information et l’accompagnement des personnels devraient être assurés via une information sur les nouvelles modalités de traitement des campagnes d’avancement et sur les critères pris en compte pour l’étude des dossiers. On peut donc penser que cela serait une bonne idée si l’établissement respectait à minima les dispositions qu’il propose : les critères, la composition de la commission des expert.e.s et la consultation des élu.e.s de la CPE.
Le Sgen-CFDT va écrire en ce sens au président de l’Université.
Les élues ITRF du Sgen-CFDT : Marilou Fauquet (bap J – Pharmacie), Delphine Chéron (bap J – SUFCO-ASH-LL), Pascale Boissé (bap A – Pharmacie), Anne-Pierre Leblanc (Bap E – DSI), Angèle Yu (Bap A – Pharmacie), Annabelle Broussard (Bap F – Médecine) – Conseils et accompagnements, un seul clic suffit !
18 janvier
- Formation syndicale – Bienvenue au Sgen-CFDT
19 janvier
- présentation de l’auto-évaluation des formations (après-midi Sciences, EPU, IUTs, Médecine et Pharmacie)
20 janvier
- Comité Technique d’Etablissement
25 janvier
- Congrès de l’Université – réunion des élu.e.s des conseils (CA, CAC et Comité technique)