La CFDT est le premier syndicat des personnels de l’Université de Tours. Ses élu.e.s vous aident au quotidien.
Vie des instances, politique d'établissement, Au fil de dossiers pour garder le lien ....
Un syndicalisme utile !
Lors du comité technique du 22 septembre, les représentants du Sgen-CFDT ont permis de faire évoluer les propositions de la gouvernance de l’Université en augmentant le périmètre d’une aide financière pour nos collègues ayant les plus bas salaires, pour renforcer la transparence et la collégialité dans le traitement des promotions des enseignants-chercheurs, pour rappeler les priorités des personnels, pour rappeler l’urgence de mettre en place la transition écologique.
Agir pour la transition écologique ET les conditions de travail
Le Sgen-CFDT le dit clairement, la question de la sobriété énergétique (joli mot pour dire attention à ma cassette !) doit aborder la question des conditions de travail des personnels en hiver comme en été, aborder la question de l’isolation thermique du bâti, aborder une politique partagée dans les écogestes, aborder l’incitation à des déplacements doux en pensant l’organisation et le temps de travail autrement.
Les leviers sont nombreux pour Agir en faveur de la transition écologique et les conditions de travail.
Si la première directive ministérielle sur le sujet était digne de l’URSS des années 70 où chacune et chacun doivent appliquer la ligne dictée par ceux et celles qui font tourner les voitures diesel sous le perron de l’Elysée, la nouvelle circulaire précise des orientations et surtout une méthode.
Ne pas oublier les femmes seules payées au SMIC …
Telle était la proposition formulée par le Sgen-CFDT à la mise en place d’une aide exceptionnelle de 400 euros car effectivement la proposition plus que louable de la gouvernance d’aider les collègues les moins bien payées excluait par un effet de seuil les femmes et les hommes vivant seul et payés au SMIC. Car cette aide était conditionnée à un quotient familial (QF) de 14.000 euros. Le Sgen-CFDT a proposé d’unifier la politique sociale avec un quotient familial à 16.000 euros. Au final, les discussions ont abouti à ne pas exclure les femmes seules payées au Smic du dispositif et donc de proposer un QF à 15.000 euros Et on peut que se réjouir que la FSU qui soutenait dans un premier temps le maintien du QF initial se soit rangée à la proposition de la CFDT !
#CFDTutile
Aide sociale suite
Le Sgen-CFDT a soutenu très favorablement cette mesure car elle permet d’aider nos collègues les plus en difficulté en ne prenant en compte que le QF et est donc moins contraignant que de déposer une demande d’aide auprès de la commission d’aide sociale dont le travail en lien avec l’assistante sociale est toujours plus lourd dans les documents à produire.
Bon gestionnaire, un peu trop quand même …
Bon élève, l’établissement l’est avec un nouveau budget rectificatif proposant des réserves à près de 50 millions d’euros, certes avec 28 millions fléchés et 22 millions non fléchés. Et c’est avec avec surprise aussi lorsque des représentants au Comité Technique s’inquiète de l’évolution du budget et propose de ne pas faire évoluer le QF de l’aide exceptionnelle par crainte d’une dérive de quelques milliers d’euros.
Ligne directrice de gestion des enseignants-chercheurs, dialogue social et consensus au rendez-vous !
Quand le dialogue et le consensus amènent à un vote presque unanime au Comité Social d’Administration (CSA ex CT) et à un vote unanime du conseil d’administration. Débats pour arriver à un compromis, c’est la marque de fabrique du Sgen-CFDT.
Pour l’équipe en place, mettre en place les lignes directrices de gestion était un vrai challenge tant elle pouvait être septique voir opposée à cette nouveauté introduite dans la cadre de la loi de Modernisation de la Fonction publique dont un des objectifs était de renforcer le dialogue social.
La méthode choisie fut la bonne avec un groupe de travail associant élus du CAC et du CSA et pour le Sgen-CFDT, Marjolaine Martin (11ème section CNU) et Sébastien Salvador-Blanes (35ème section CNU) représentaient le Sgen-CFDT.
Alors oui, toutes nos propositions n’ont pas été intégrées comme la mise en place d’un binôme élu CAC/expert pour évaluer les dossiers ou le souhait d’obtenir une majorité de consensus (2/3 des voix en CAC plutôt que le simple fait majoritaire dans la délibération) pour déterminer la liste des candidats retenus.
Mais au final, des critères connus de tous, une grille d’évaluation claire, une information aux candidats, la prise en compte de l’ancienneté générale (et pas celle de l’ancienneté dans le corps ou le grade), permettant de prendre en compte des carrières multiples et riches.
Le Sgen-CFDT a cependant alerté les instances sur la charge de travail de plus en plus importante reposant sur les seul.e.s élu.e.s du CAC et les services de la DRH avec un risque d’épuisement. Les élu.e.s du CAC ont une vraie activité de gestion RH de plus en plus prégnante, et il peut y avoir une demande forte d’organiser un temps de formation en direction des élu.e.s sur ces questions.
En tout cas, sur ce sujet comme sur d’autres, le Sgen-CFDT a communiqué régulièrement sur l’avancée de ces travaux en organisant des rencontres avec les collègues enseignants-chercheurs. Car pour nous, la démocratie sociale comme la collégialité sont aussi présentes dans notre action syndicale.
Un agenda social attendu !
Pour le Sgen-CFDT, la production d’un agenda social était une priorité car de nombreux sujets nécessitent d’échanger, de débattre, de proposer.
Ainsi, plusieurs sujets vont égrainés les rendez-vous de cette année.
La mise en place de deux groupes de travail sur les carrières des contractuels est acté : carrières des enseignants en CDI – Isabelle Josseau (ASH) et Nathalie Souriou (IUT) représenteront le Sgen-CFDT, carrières des Biatss contractuels – Jean-Philippe Fouquet (DRV) et Magali Meiffren (SCD) seront vos représentants.
Le comité de suivi Rifseep reprendra ces travaux avec pour le Sgen-CFDT Arnaud Lecoutey (ITRF – IUT) et Benoit Wolf (Aenes – ASH)
L’adaptation du cadre de travail du télétravail avec pour le suivi de ce dossier, Fabienne Tersac (ASH) et Magali Meiffren (SCD).
Mise en place des lignes directrices de gestion des enseignants du second degré. La composition de notre délégation à ce GT est en cours de constitution.
Mouvement interne et mobilités, le trou noir !
La question de la mobilité interne est un sujet de préoccupation des collègues. Modalités d’entretien qui s’apparentent à un recrutement de type concours, absence de critères, difficulté à mettre en place une campagne synchronisée… La pression sur nos collègues de la DRH est maximum parce qu’aussi l’Université n’arrête pas de recruter et que les départs sont nombreux…
Espérons que la mise en place de la GPEEC (Gestion Prévisionnelle des Emplois, des Effectifs et des Compétences) pourra permettre de mieux accompagner les collègues dans la construction de leur parcours professionnel, et rendre utile l’entretien professionnel dans sa dimension d’’attente de perspectives comme de la connaissance de l’activité des agents.
Enfin, le Sgen-CFDT demande de mettre fin à ce trou noir où plus personne ne sait dans les services qui arrive, qui change, qui part !
Politique indemnitaire suite de la LPR, de nouvelles perspectives …
Le Ministère présente à la discussion au Sgen-CFDT, le 6 octobre la deuxième tranche de convergence indemnitaire des personnels ITRF et des bibliothèques prévue pour 2022 dans le cadre de l’accord du 12 octobre 2020 signé par la CFDT (Revalorisation, repyramidage, promotions plus importantes, un accord gagnant pour les personnels !) relatif à l’amélioration des rémunérations et des carrières des personnels pour la recherche.
L’enveloppe LPR s’élèverait en 2022 à 3,9 millions d’euros supplémentaires. Le Minsitère dans les discussions proposent de cibler la mesure de revalorisation au titre de 2022 sur les personnels de catégorie C pour favoriser les personnels aux plus bas revenus et d’équilibrer les moyens accordés cette année par le ministère aux différentes catégories de personnels.
De permettre d’allouer en moyenne 170 euros de gain annuel
De consacrer 6,5% de l’enveloppe globale à une revalorisation des bibliothécaires (catégorie A), qui est le corps présentant, au niveau national, le retard le plus important en matière de convergence indemnitaire permettant un gain de 500 euros annuel
Enfin l’enveloppe pourrait permettre que les établissements poursuive,t la convergence indemnitaire entre les filières pourraient également, en fonction de leur politique indemnitaire, des situations indemnitaires de leurs personnels et de leur dialogue social.
Lorsque la CFDT a signé cet accord elle fut largement critiquée. Les mêmes demandent maintenant que le ministère respecte ses engagements.
Et ces mesures sont annoncées comme rétroactive au 1er janvier 2022 !
Compensation du point d’indice et ne pas oublier les contractuels dans les politiques d’établissement
La CFDT a pu rappeler au conseil d’administration, l’Etat à ses obligations envers les agents contractuels (et ils sont nombreux !)
La hausse du point d’indice au premier juillet 2022, bien qu’insuffisante, était un rattrapage indispensable pour le pouvoir d’achat des agents. Dans l’enseignement supérieur et la recherche, toutefois, elle tarde à être appliquée à tous les agents qui devraient en bénéficier. L’indispensable compensation par l’Etat auprès des établissements, elle, n’a même pas commencé !
Le Sgen-CFDT rappelle que, outre les fonctionnaire titulaires et stagiaires, cette hausse doit donc s’appliquer :
- à tous les contractuels dont la rémunération est exprimée en référence au point d’indice ;
- aux contractuels dont la rémunération est fixée en euro (conformément à l’engagement pris par le ministère de la fonction publique à la demande de la CFDT fonctions publiques ;
- aux primes et indemnités dont le montant était indexé sur le point d’indice au moment de leur attribution ;
- en particulier, à tous les doctorants contractuels, en sus des revalorisations décidées dans le cadre de la loi de programmation de la recherche ;
- aux heures complémentaires, qu’elles soient assurées par des titulaires en sus de leurs obligations réglementaires de service ou par des vacataires.
Dans un contexte où la situation financière des établissement d’enseignement supérieur et de recherche est souventprécaire, la compensation de ces nouvelles dépenses par l’Etat est une nécessité impérieuse. Elle doit couvrir la totalité de la dépense concernée, y compris, de manière rétroactive, les dépenses engagées depuis le 1er juillet 2022. Le Sgen-CFDT ne pourrait accepter que ces charges viennent grever le budget des établissements, ce qui ne pourrait que dégrader la qualité du service public et les conditions de travail des agents.