Le règne du mépris au Rectorat d’Orléans-Tours ?

L'attitude du Rectorat d'Orléans-Tours donne un regrettable exemple de la dégradation considérable des relations entre l’Etat et les corps intermédiaires dont il est tant question dans les actuels mouvements sociaux. Article mis à jour le 5 mars 2019

Le Rectorat d’Orléans-Tours semble aux abonnés absents, ou pire !

Le Sgen-CFDT Orléans-Tours n’a toujours aucune réponse au courriel que, le 12 novembre, il a envoyé à la Commission d’enquête Dafpic et GIP-FT-FTLV ; la Rectrice en était aussi destinataire ainsi que le Secrétaire Général adjoint responsable de la Direction des Ressources Humaines.

Le Sgen-CFDT Orléans-Tours a envoyé à la Rectrice, le 21 décembre 2018, par la poste en recommandé avec accusé de réception, une lettre récapitulative sur les nombreux courriers restés sans réponse du Rectorat depuis la rentrée de septembre. L’accusé de réception est daté du 3 janvier 2019, mais le syndicat n’a toujours reçu aucune réponse.

Ce silence devient très inquiétant : il semble montrer que vous avez décidé de ne plus répondre à nos demandes. Cette attitude de la part du Rectorat est aussi incompréhensible qu’irritante.

Errare humanum est, perseverare diabolicum !

Nous venons d’apprendre que les conclusions de la Commission d’enquête auraient été  présentées au CHS-CTA le 17 janvier, et qu’une restitution est programmée le 29 janvier, à destination des personnels concernés. Ceux qui travaillent encore dans ces services, pas ceux qui les ont quittés écœurés !

Rien pour les syndicats !

Par ailleurs, nous venons de découvrir que la Rectrice, le 14 janvier, a écrit « à Mesdames et Messieurs les personnels de l’Académie » au sujet de la gestion des ressources humaines – rôle des Chargés de Ressources Humaines de Proximité.

Comme le Sgen-CFDT Orléans-Tours, au Comité Technique Aacadémique du 21 septembre 2018, avait directement questionné la Rectrice sur ce sujet suite à la présentation sommaire faite au CTA de juin du dispositif dit « de GRH de proximité », nous aurions apprécié d’être destinataires de sa note d’information sur cette expérimentation, l’organigramme et les coordonnées de ses responsables départementaux.

Nous déplorons profondément que le Rectorat ne semble pas considérer les syndicats – du moins le Sgen-CFDT Orléans-Tours – comme de vrais interlocuteurs et encore moins des « partenaires sociaux ».

Lire notre courrier à la Rectrice : Attente résultats commission d’enquête Dafpic.

Enfin une réponse, arrivée le 5 mars 2019, mais quelle réponse !

Le Secrétaire Général prétend avoir lu avec attention notre correspondance du 24/01/2019 mais sa réponse est on ne peut plus vague sur le fond : Réponse SG Rectorat 28 02 2019.
Pourtant nous attendions des réponses à des questions très précises :

  • Pourquoi la commission d’enquête n’a pas jugé utile d’interroger des représentants de syndicats, en particulier ceux du Sgen-CFDT, qui a été le premier à écouter la souffrance des agents, à recevoir leurs témoignages et à agir afin de faire connaître leurs conditions de travail et de management afin de dénoncer les agissements de certains des responsables de la Dafpic ?
  • Quels sont les résultats du travail de la commission d’enquête, son rapport ?

Le Secrétaire Général se borne à évoquer des « facteurs de tension mais aussi des leviers« , et prétend que, évidemment « un travail s’engage sur ces bases« , qui est « l’affaire de tous les agents » (mais visiblement pas des syndicats !) et qui « recevra bien entendu l’appui de la direction des ressources humaines » alors que celle-ci devrait depuis le début être sur ce dossier !

Inutile de dire que cette réponse ne peut absolument pas nous satisfaire et que nous n’échapperons pas à une demande d’audience spécifique pour vider cet abcès.