Université de Tours : au fil des dossiers n°34 …

La CFDT est le premier syndicat des personnels de l’Université de Tours. Ses élu.e.s vous aident au quotidien.
Vie des instances, politique d'établissement, Au fil de dossiers pour garder le lien ....

#LDG promotion ITRF, le Sgen-CFDT au travail pour le Bien Commun…

Lors de la deuxième réunion du groupe de travail, le 18 mars,  visant à définir le contenu et les critères pour une campagne de promotion équitable et transparente, seul le Sgen-CFDT est venu avec des propositions.

C’est donc à partir des propositions formulées par le Sgen-CFDT que les discussions ont eu lieu  collectivement avec un objectif mettre en place des barèmes qui prennent en compte toutes les activités des collègues et en particulier celles des collègues des BAP A, B , C, D, E et F qui ont souvent peu d’encadrement. De même, nous avons proposé d’adapter des grilles différentes selon la nature de la candidature (liste d’aptitude ou tableau d’avancement), d’adapter une grille spécifique pour les tableaux d’avancement de catégorie C et de prendre en compte également les carrières bloquées dans les tableaux d’avancement. Enfin, pour une meilleure communication et interaction avec les collègues, nous avons proposé un cadre transparent pour le déroulement des campagnes de promotion décliné en plusieurs étapes. L’état de notre proposition sur ce sujet, cliquez ici.

#21 mars, c’est le printemps  ….

Mais c’est surtout le 22 mars que s’ouvre la campagne de recrutement des emplois dans les sections bénéficiant d’une repyramidage. Il s’agit des sections suivantes : 2, 14, 16, 19, 23, 27, 28, 31, 64, 65, 66, 69, 72, 85, 87. Alors, vous êtes MCF HDR et vous êtes hors-classe ou 10 ans d’ancienneté comme MCF, vous pouvez candidater sur Galaxie du 22 mars au 21 avril. Le lien, cliquez ici et le calendrier, c’est ici.

#ça pique … fort !

Les collègues de l’Aenes viennent de recevoir la communication du Rectorat quand à la revalorisation indemnitaire des collègues des services et des établissements scolaires de l’académie d’Orléans-Tours en 2022.

Le décrochage s’accentue avec les deux Universités de l’Académie et nos collègues. Ainsi, un Saenes de classe normale dans le groupe 2 des services académiques percevra 7.130 euros annuel contre 4.925 euros à Tours et 4.140 euros à l’Université d’Orléans soit une différence de 2.200 euros annuel. Cette revalorisation est le résultat de l’accord signé par le Sgen-CFDT, le Snalc et l’Unsa au niveau national. Vous l’aurez bien compris, le problème est que ce décrochage massif qui correspond à 13ème mois à minima  que cela va accentuer les difficultés de recrutement.

Pour mettre à niveau la filière Aenes, l’Etat devrait abonder la somme de 185.500 euros et pour mettre en place cette politique indemnitaire à tous les personnels, le montant s’élèverait à 1,2 million d’euros par an et en même temps, le candidat-président parle de renforcer l’autonomie des établissements….

#construire l’égalité professionnelle, c’est aussi des choix  !

Si les représentants du Sgen-CFDT ont voté la proposition du CAC lors du dernier comité technique, ils ont émis des réserves notamment sur la proportion élevée de sections CNU proposées par le CAC qui ne figuraient pas dans la liste du Ministère (25%) avec un risque de voir des propositions non retenues par le Ministère et donc la perte de promotion. La deuxième objection portait sur le nécessaire prise en compte des éco-systèmes des équipes pédagogiques et des équipes de recherche.

De même, le Sgen-CFDT reste circonspect sur l’apparition d’une section qui ne respecte en rien un des critères établis par le Ministère au sein des lignes directrices de gestion et en particulier la mise en place en œuvre d’un dispositif qui puisse améliorer l’accès des femmes aux corps supérieurs.

A cet égard, les lignes directrices de gestion précise que les femmes [doivent être] mieux représentées dans ces voies de promotion interne que par la voie des concours et que les résultats de ces promotions respectent au niveau national la part respective des femmes et des hommes dans les grades de maîtres de conférences. Les établissements sont invités à prendre en compte cet objectif pour chaque section du CNU dans leurs choix de répartition entre disciplines en anticipant l’éligibilité des maîtresses de conférences notamment en matière d’acquisition de HDR et de présence dans les viviers de recrutement. (Ligne directrice de gestion). Manifestement ce point n’a gêné que le Sgen-CFDT !

#Le bonheur au travail ?

Pourquoi pas mais il s’agit d’abord de ne pas y perdre la santé !

Une formation à destination des encadrants se déroulait à la faculté de Droit, d’Economie et de Sciences Sociales, le jeudi 17 mars et rassemblait une centaine d’encadrants, responsables de service, de bureau, responsables d’équipe de recherche et directeurs et directrices de composante.

Le sujet de la formation était grave et important tant à plusieurs reprises, l’Université de Tours a fait la Une de la presse locale comme nationale.

Au-delà du traitement médiatique, le CHSCT a mené des enquêtes et produit des rapports ou préconisations à destination du Président de l’Université sur une situation liée à la tragédie sur le site Fromont ou dans un service amenant à la nomination d’un administrateur provisoire, un ancien président d’Université, par exemple.

Au programme de cette matinée de travail,  «la responsabilité civile et pénale de l’employeur et des membres de l’encadrement » et la deuxième partie portait sur « les risques psycho-sociaux et le harcèlement moral et sexuel au travail ». (sur ces sujets, voir le dossier du Sgen-CFDT)

Plus que la Qualité de Vie au Travail, c’est bien la question du rapport au travail, de la bienveillance dans les collectifs de travail dans le respect des personnes, des femmes et des hommes qui font l’Université que doivent s’emparer les encadrants.

#Le nouveau régime indemnitaire des enseignants-chercheurs

Le Sgen-CFDT décrypte pour vous la RIPEC, consulter le dossier réalisé par le Sgen-CFDT, cliquez ici !

  • Indemnité statutaire, indemnité fonctionnelle, prime individuelle, comment s’y retrouver  ?
  • PRES, PRP, PCA, PEDR, Référentiel des tâches, de quoi parle-t-on  ?
  • Individualisation des primes vs les collectifs de travail, comment agir ?
  • Quelles propositions, comment mettre les collectifs de travail au centre de la politique indemnitaire ?

#Au conseil d’administration,  pédagogie vs moyens ?

Capacités d’accueil en baisse dans les licences classiques, limitation d’accès en master, baisse du nombre de places entre le DUT et le BUT, l’Université s’adapte à ses moyens jusqu’à ce que le Rectorat, bras armé de la politique gouvernementale n’oblige – éventuellement – l’Université à revoir sa ou ses copies.

Si l’Université de Tours reste le plus grand établissement d’enseignement supérieur de la Région, elle anticipe dans sa politique éducative de manière inconsciente (ou pas) cette marche vers l’autonomie adoptant des décisions prises dans les départements sans analyse globale de la situation.

Depuis plusieurs années, ces décisions sont l’objet de peu ou de pas de débat. Ces orientations souvent votées à l’unanimité par le conseil d’administration peuvent surprendre à la lecture des prises de position de certaines organisations syndicales.

Quid des taux de réussite, de l’orientation des bacheliers, du continuum bac-3,bac+3 ? Quelle articulation avec l’Université d’Orléans ? L’université entérine les décisions des équipes pédagogiques.

Peut-on les blâmer ? La faiblesse de l’encadrement pédagogique, le recours massif aux contractuels, les conditions de travail toujours plus (op)pressantes entraînent cette logique.

Si le rôle d’une organisation syndicale est de défendre les intérêts moraux et matériels des travailleurs, le rôle du Sgen-CFDT est aussi de s’interroger sur la politique en matière d’éducation et de formation de la jeunesse mais également celle en direction des salariés dans le cadre de la formation tout au long de la vie.

L’auto-évaluation comme la construction de la nouvelle offre de formation doivent nous permettre collectivement de débattre de ces sujets.

Mais pourquoi abordons-nous ce sujet ? Parce que les équipes travaillent sur l’auto-évaluation des formations, parce que un séminaire doit prochainement se tenir, parce que lors du conseil d’administration du 15 mars, la création du Cycle Pluridisciplinaire d’études supérieures qui est un cursus spécifique de trois années associant l’Université de Tours et le lycée Descartes, a suscité quelques réactions négatives (filière sélective) ou réservées (quels moyens humains) et ce sans remettre en cause la logique des autres filières sélectives.

Le CPES, une expérimentation à suivre de près

Alors contrairement à d’autres formations sélectives, le CPES s’inscrit dans un continuum avec le lycée avec co-portage des enseignements entre les enseignants-chercheurs et ceux du lycée Descartes. L’objectif est de favoriser la diversité des profils accédant à des études supérieures ambitieuses et de mener une politique volontariste en faveur des candidats boursiers de lycée.  L’ouverture est prévue à la rentrée 2022, 40 places sont ouvertes en première année.

A l’issue des 3 années, les étudiants ont vocation à intégrer des masters sélectifs proposés par les universités ou des écoles. A Tours, les étudiants préparent une licence mention « sciences de la transition écologique et sociétale ». Cette mention aborde les différents enjeux relatifs à l’environnement. Dès la première année, 2 parcours permettent de différencier les enseignements dispensés à l’Université :

  • un parcours « sciences expérimentales et environnement » (biodiversité, ressource en eau, climat, polluants, …)
  • un parcours « sciences humaines et environnement » (enjeux sociétaux des transitions, du paysage, politiques de l’environnement, …)

Les qualités requises sont un intérêt marqué pour toutes les disciplines scientifiques, une bonne capacité de travail, des résultats solides en sciences mais également en anglais et en français-philosophie.

D’ici que des ondes produisent des vagues ….

Des chercheurs regroupés au sein de l’Observatoire National des Discriminations et de l’Egalité dans le Supérieur (Ondes) – de l’université de Marne-La-Vallée Gustave Eiffel ont publié une enquête scientifique. Le titre de l’enquête : discrimination dans l’accès aux masters : une évaluation expérimentale.

Que relève cette enquête ? Extrait « L’étude ne constate pas de discrimination significative à l’encontre des candidats en situation de handicap. En revanche, les résultats indiquent que les candidats d’origine maghrébine sont pénalisés dans leurs démarches. [….] ».

Il s’agit d’une enquête nationale publiée sur le site de cette université, aucune université n’est citée en tant que telle. Il s’agit d’une enquête scientifique et non pas testing comme peuvent les réaliser les associations comme SOS Racisme.

Pour découvrir cette enquête, cliquez ici.

#Au Cneser du 15 mars, le Sgen-CFDT rappelle ses priorités.

Le Sgen-CFDT  constate au quotidien dans les établissements l’impact de la RGPP et d’années de sous investissement dans l’Enseignement Supérieur et la Recherche qui s’est traduit de façon importante par un manque d’agents dans les services de support et soutien. Les administrations centrales, les services déconcentrés ont été particulièrement touchés. Nous le constatons et voyons la dégradation importante des conditions de travail de ces agents sans qui le service public d’ESR ne peut fonctionner pleinement de façon satisfaisante. Nous tenons aujourd’hui à leur rendre à nouveau hommage. Mais ils ne pourront se contenter et nous avec eux d’une simple reconnaissance de parole.

La décision tardive et imprécise pour le moment d’un dégel du point d’indice ne suffira pas non plus même si elle répond à une revendication unanime des organisations syndicales.

Des profs plutôt que des heures sup !Sans recrutement, la situation de ces agents ne pourra pas s’améliorer. Comme depuis déjà de nombreuses années, la CFDT demande que l’État reconnaisse enfin que les enjeux sociétaux de transformation écologique et numérique auxquels l’ESR peut apporter des réponses ne sont pas des dépenses mais des investissements indispensables.

C’est pourquoi nous renouvelons ici, à quelques jours du premier tour de l’élection présidentielle notre demande d’une loi de programmation pour l’enseignement supérieur qui permette en premier lieu de recruter sur des emplois pérennes des agents dans toutes les filières, tous les corps et d’en assurer un financement tout aussi pérenne grâce à une programmation pluriannuelle.