Quelque militant·e·s Sgen-CFDT d'Indre-et-Loire et Loir-et-Cher ont pu avoir un échange par téléconférence, le 24 avril, sur les conditions de travail en confinement, le risque de décrochage, les contacts avec la hiérarchie, et la perspective de reprise après le 11 mai. Leur remue-méninges.
C’est une équipe de vrai syndicat général qui a débattu de ces sujets, très variée : Profs d’école, Directeurs d’école, Profs Certifiés, Profs Agrégés, Profs de Lycée Professionnel, CPE et Chefs d’établissement.
Les deux côtés du travail à distance
C’est une période inédite pour les élèves et les enseignants. Petit retour d’expérience.
Côté pile, les enseignants
Le temps passé dans le télétravail est divers selon les enseignants, selon leur discipline ou leur maîtrise des outils. Pour certains, le temps de travail est exponentiel. Et sans doute que celui-ci est d’autant plus important car « tout le monde » est en télétravail. C’est différent quand certains le sont et d’autres ne le sont pas.
Pour maintenir la relation avec leurs élèves, des enseignants ont donné leur adresse mail professionnelle, voire personnelle. Certains ont également maintenu la relation pédagogique avec leurs élèves en les appelant. C’est certainement un plus, en particulier pour les élèves à besoins particuliers.
Outils numériques : utilité et limites
L’ENT (« Espace Numérique de Travail ») a des limites. Dans la mesure où il y a des dates butoirs, les élèves ne peuvent déposer leur travail « en retard ». Ce « blocage » peut aussi avoir des conséquences néfastes sur la motivation des élèves. Cela peut donner l’impression que l’institution « ne suit pas ». Ou qu’elle n’est pas suffisamment « agile » pour proposer une autre stratégie et d’autres outils.
Les applications et logiciels utilisés sont divers et variés. Mais ils ne répondent peut-être pas aux règles RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données). Et dans ce cas, c’est souvent parce que les élèves eux-mêmes proposent et maîtrisent l’outil (type Zoom, Discord, utilisé par les « gamers », Instagram, Whatsapp, applications pour créer des groupes à l’initiative des élèves ou des enseignants…). Ces outils répondent sûrement aux besoins de pouvoir échanger « en live », envoyer et recevoir des documents volumineux. Ils donnent la possibilité à l’enseignant de « prendre la main » sur l’ordinateur de l’élève…).
Néanmoins, le télétravail ne remplace pas le temps de présence avec les élèves.
En tout cas, la présence physique de l’enseignant est indispensable pour les élèves qui ont besoin des différents temps de classe qui leur donnent un cadre (accueil, rituels de classe, étayage). Toutefois, cette nouvelle manière d’enseigner n’est peut-être pas à écarter d’un revers de la main. Il s’agira d’analyser ce qui a fonctionné, ce qui a changé dans les pratiques des enseignants. Il faudra voir comment les professeurs pourraient l’articuler à l’enseignement traditionnel, et l’intégrer dans un service « toutes tâches comprises ».
Des charges de travail très variables
La charge de travail donnée par les enseignants n’est pas identique d’un enseignant à l’autre (mais ça c’est aussi vrai dans la classe « réelle »). Et, de la même manière, là où il n’y a pas de travail d’équipe, on l’a vu dans cette crise sanitaire. Par exemple les enseignants envoyaient, chacun de son côté, le travail à faire (alors que le Professeur Principal aurait pu faire un seul envoi par dans un padlet par exemple).
La question des contenus des apprentissages se pose. Dans le 2nd degré, il s’agit de dérouler le programme des disciplines. Pour le 1er degré, il s’agit de revoir les bases (mais pour combien de temps ?). Au bout d’un mois, des enseignants du 1er degré ont proposé des activités pour aller plus loin. Mais les familles ne sont pas prêtes à enseigner l’écriture, la lecture, la production d’écrits… Les parents font remonter des difficultés.
Des enseignants n’ont aucune idée de ce que vivent les familles et les enfants
Ils n’imaginent pas que, derrière des devoirs non-rendus, il y a de grosses difficultés et que ce n’est pas de la mauvaise volonté. N’oublions pas que naturellement le cerveau est fait pour apprendre. Cette crise va peut-être permettre une prise de conscience. Il s’agira de remettre du lien avec les familles. Il faut réfléchir aux problèmes dont les parents ne parlent pas. Par exemple, toutes les familles ne sont pas en capacité d’assurer 3 repas par jour. Il s’agit de s’interroger sur notre capacité à comprendre les familles. Pour cela, les partenariats hors école sont indispensables ; or, ceux-ci sont « cassés » (PMI, assistance sociale…).
Le problème principal est celui de la communication. Pour rassurer, donner un cadre, des objectifs, certains chefs d’établissement ont mis en place des protocoles (liste des outils à utiliser).
Côté face, les familles et les élèves
Les élèves ne sont pas égaux dans le travail à distance. Les Secondes qui avaient acheté un ordinateur via la plateforme régionale Yeps ne l’ont pas tous reçu. Cette plateforme n’est pas du tout intuitive (difficulté aussi pour trouver l’achat d’un ordinateur, des cartes de transports). Les droits des familles ne peuvent être aléatoires selon qu’elles sont à l’aise avec l’outil informatique ou pas. Il faudrait savoir combien d’élèves se sont manifestés pour acheter un PC. Il semble que la Région a reçu beaucoup de demandes mais beaucoup d’élèves sont encore en attente. Or le délai devrait être « raisonnable » entre la commande de la famille et la livraison.
Les problèmes pointés dans le secondaire sont plus importants dans l’école élémentaire.
En école primaire, nombre de familles n’ont pas d’outil informatique. Et celles qui en ont c’est souvent parce qu’elles ont des enfants au collège ou en lycée. Mais comment dénombrer le nombre de familles en élémentaire qui sont connectées hors usage du téléphone. Et en particulier dans les zones REP ?
Des familles ont été très réactives en créant tout de suite un adèle (adresse mail) pour communiquer avec l’école. Cela a été aussi l’occasion pour toutes celles qui ne s’étaient jamais connectées à leur espace de le faire et de récupérer leurs identifiant et mot de passe. Il est regrettable de constater en mars que des familles ne se sont jamais connectées. Et que l’institution n’avait pas réussi à les accompagner avant.
Une fois de plus, toutes les familles laissées sur le bord du chemin des apprentissages à cause de cette crise sanitaire sont celles qui subissent déjà des inégalités par ailleurs : illettrisme, illectronisme, situation financière précaires, internet sur le téléphone portable seulement ou pas de connexion du tout à l’internet. Et c’est vrai aussi pour les familles en zone urbaine, qui par pudeur, ne le disent pas. Comment repérer ces familles qui ne parlent pas ?
L’accès à l’information n’est-il pas de nos jours un droit fondamental ?
Malgré les problèmes de distribution du courrier, les directeurs d’école ont pu adresser aux familles le travail à faire à l’aide d’enveloppes spécifiques.
Les familles, avec en charge un ou plusieurs enfants, sont elles-mêmes en télétravail et doivent s’improviser « pédagogues », et évidemment cela creuse les inégalités. Tous les enfants n’ont pas des parents pédagogues en capacité de les aider.
De la motivation des élèves au décrochage
Au début, dans les lycées des adhérents présents, on a vu des élèves très impliqués et ils le sont encore. Les élèves qui n’ont pas de difficultés scolaires continuent à être impliqués dans leur travaux. Ils trouvent des stratégies, des aides pour faire et rendre le travail. Plus ou moins à temps, mais les enseignants sont souples. Toutefois certains élèves, qui avaient bien commencé à rendre leurs travaux, ont cessé de le faire.
S’il fallait le démontrer, l’effet « groupe classe » pour ces élèves doit être un moteur pour travailler, c’est un levier de motivation extrinsèque. Certains élèves, dès le début, n’ont pas été « accrochés » au travail à distance. Ces élèves sont sans doute des élèves en grande difficulté. Certains probablement avec des dispositifs au sein de l’école (PPRE, PAP, PAI avec AVS, etc…).
Pas de double peine !
Il s’agira pas, au retour, de reprocher aux élèves en difficultés de n’avoir pas su s’accrocher. Ni de noter des devoirs non rendus et de les faire apparaître dans des bulletins dont les moyennes compteront pour l’examen ! La continuité didactique s’articule avec la continuité pédagogique. Qui a appris à ces élèves à apprendre à distance ?
Des hypothèses existent pour cette absence d’accrochage. Les activités étaient-elles plus nouvelles pour certains élèves ? Les prérequis connus ? Les élèves avaient-ils accès à un matériel de façon continue (PC, imprimante) autre que leur téléphone (quand ils en ont un) ? Avaient-ils accès à une connexion internet continue (zones blanches ou en fin de ligne) ? Savaient-ils utiliser le matériel et les espaces (Pronote, ENT…), les outils pour communiquer à distance (la question du RGPD est posée) ? Il faudra une analyse selon le cycle des élèves et la classe dans le secondaire. Sans oublier l’enseignement supérieur.
Dans le supérieur, des étudiants se sont retrouvés isolés quand les écoliers, collégiens et lycéens, eux, ont pu rejoindre le domicile familial. Les étudiants cumulent les difficultés d’apprentissage et des difficultés sociales : isolement, alimentation, logement où ils doivent rester confinés (quelles nouvelles normes en cas de nouveau confinement ?), absence de ressources pour ceux qui étaient à la recherche d’un emploi, chômage partiel…
Les apprenants qui ne pourront pas être dans « la continuité pédagogique », quelle que que soit la raison, n’en sortent pas indemnes.
Leurs difficultés et leurs échecs que l’on n’a pu ni anticiper ni corriger par une aide spécifique peuvent entraîner une perte de confiance en soi qui empêche un engagement scolaire. On entre dans le cercle vicieux – ou vertueux – lorsqu’on est en échec ou en réussite, sans confiance en soi ou avec – sur une image de soi négative ou positive – avec ou sans l’estime de soi.
Certains enseignants souhaitent valoriser « les élèves qui ont joué le jeu ». Il faut faire attention à ce qu’une démarche, qui semble en soi positive, ne soit pas un levier de démotivation. Pour les élèves qui ont « joué le jeu » mais n’ont pas « réussi ». Et pour ceux qui n’ont pas joué le jeu parce que l’institution n’a pu assurer la continuité pédagogique. Ni sur le plan matériel ni dans la relation pédagogique et didactique.
Peut-être sera-t-il préférable de reconnaître ce qui a été fait (il semble que beaucoup d’élèves ont travaillé), ce qui n’a pas été fait. Et surtout de voir ce qui a manqué, ce dont auraient eu besoin les élèves pour réussir, travailler correctement.
Contacts avec la hiérarchie
Le temps de travail est très différent selon les enseignants, et pour certains cela va bien plus loin que le temps qu’ils doivent assurer. Afin de tenir la distance, leur hiérarchie directe leur a conseillé de « lever le pied », de faire une pause pendant les congés scolaire, de se ménager et de reprendre en douceur.
En ces temps particuliers, où il est question de remettre l’humain au centre, il est bon que chacun le rappelle et se le rappelle. La hiérarchie à l’égard des enseignants, les enseignants à l’égard de leurs élèves.
Il est inutile d’ajouter du stress là où il y en a déjà.
Toutes les paroles et les attitudes qui tendent à remettre du lien, où chacun fait du mieux qu’il peut vont dans le bon sens. Le temps de l’analyse viendra, quand chacun y sera prêt.
Dans le premier degré
Les collègues en charge d’une direction d’école sont d’abord des enseignants. Or, en Indre-et-Loire et dans le Loir-et-Cher, ils se sentent « abandonnés », sans directives. Ils n’ont aucune autonomie. Ils ont l’impression de réfléchir « dans le vide » et manquent d’informations ou de directives de la part des DSDEN.
L’accueil des enfants de soignants pendant le temps de travail et les congés scolaires s’est bien passé car les directeurs d’écoles ont été impliqués. Mais il y a eu aussi des dysfonctionnements. Par exemple l’absence de contacts avec les directeurs d’écoles qui ne peuvent pas répondre lorsqu’ils sont interrogés par les familles.
Dans le Loiret, le Dasen organise régulièrement des réunions.
Sur Blois, le Maire a demandé aux entreprises d’adapter les horaires de leurs salariés pour qu’ils viennent chercher leurs enfants pour le repas de midi.
Il faut donc avoir des solutions et des directives communes, mais aussi s’appuyer sur des clés locales en faisant confiance aux personnels.
Concernant les gestes barrières, les enfants ont déjà l’habitude du lavage de mains réguliers (en période de gastro).
Il faut répondre aux inquiétudes des parents : les directeurs ont fait des efforts pendant le confinement et se posent des questions pour la rentrée des petits. Des pétitions circulent.
Du côté des élus de parents, il semble qu’on manque aussi d’informations.
Dans le second degré
Même s’il s’agit d’accueillir la moitié des élèves, les chefs d’établissements s’inquiètent pour mettre en place les gestes barrières pour 600 élèves (au lieu de 1 200). Surtout quand les locaux ne s’y prêtent pas, avec des couloirs exigus, une demi-pension, un internat. Ils prévoient une équipe d’agents de la collectivité locale pour nettoyer le matériel spécifique après chaque passage de classe. Ils réorganisent les emplois du temps (type G1 en semaine A, G2 en semaine B pour garder les mêmes emplois du temps, mais…
quid des élèves qui restent chez eux ? Participeront-ils à la classe en distance ?
Des adolescents qui seront heureux de se retrouver restent des adolescents. Et il faut anticiper leurs comportements hors des temps de classes (pauses).
Par ailleurs, comme la reprise n’est pas obligatoire (on creuse encore les inégalités), il est possible qu’il y ait moins de la moitié des élèves prévue.
On attend des CHS-CT académique et locaux des garanties pour la protection des personnels et de l’aide pour mettre en application les consignes. On ne connaît pas encore l’organisation de l’accueil des élèves.
Vers le déconfinement
Mis à la part les dates et les classes qui sortiront du confinement, aucune information n’a été donnée [NB : au 24 avril !] par les institutions. Cela ajoute aux peurs des familles (et des personnels). Or il faut les rassurer rapidement sur les quelques règles de distanciation qu’il faudra mettre en place, les rituels qu’il faudra faire évoluer et ceux qui seront gardés, car…
il faut conserver quelques repères pour les élèves et les familles.
Dans le premier degré, il faudra gérer l’accueil des élèves (la moitié qui doit reprendre) et les enfants des soignants. A priori, en maternelle il y aura moins d’élèves qui vont venir.
L’état des lieux
Une analyse est nécessaire pour pointer les besoins et les manques, au sortir du confinement, pour anticiper les prochains. Parce que, très probablement il y en aura nous dit-on, et dans le doute, il est préférable de s’y préparer !
L’idée de ne faire revenir que les élèves en difficulté est stigmatisante.
Par ailleurs, pédagogiquement, les classes homogènes d’élèves en difficulté ont déjà démontré leur inefficacité. Cette pédagogie ne peut être utile que ponctuellement.
Il n’y a pas de risque zéro. Un déconfinement où l’école n’est pas obligatoire pose la question de l’égalité républicaine une fois de plus. Ce n’est pas un retour en classe « normal » : il faut donc informer les familles sur la manière dont l’institution scolaire va accueillir les élèves.
Donner une vision à tous les personnels sur cette reprise inédite
Il faut les informer sur les risques (il existe une liste officielle sur les maladies dangereuses avec le Covid 19). Quel document devra être produit par l’enseignant qui ne reprend pas ? Les modalités pratiques doivent être rappelées. Savoir avant la reprise ceux qui pourront reprendre le 11 mai et ceux qui ne le pourront pas.
Des réunions, des conseils pédagogiques en ligne sont à envisager avant la reprise.
Pour le Sgen-CFDT, c’est le moment de relancer :
- le projet sur l’autonomie des écoles et la place du directeur
- le contrôle continu intégral
- l’innovation pédagogique
Le troisième trimestre
Le troisième trimestre est à mettre en relation avec le degré de motivation des élèves ou plutôt avec la capacité de l’institution à trouver des solutions ou à aider les élèves qui en ont besoin.
Pour le passage en classe supérieure, il faudra regarder de près, par rapport aux années précédentes, le nombre d’avis de passage réservés ou défavorables. Il serait inadmissible que les élèves les plus fragiles ou les plus éloignés de l’école, ou qui n’ont pu être raccrochés, pâtissent de cette situation et voient bloqué leur passage dans la classe supérieure.
Il est indispensable de regarder au cas par cas chaque élève, dans sa globalité.
Un élève qui était déjà en difficulté, il est évidemment impensable de lui demander de mieux réussir durant cette crise sanitaire. Attention à nouveau à la double peine.
Les directives des IPR sont-elles concertées ? Par exemple, en STI, l’IPR a pris la décision qu’il y aura des entretiens sur les revues de projet (coef. 12) : les élèves prépareront un dossier et un oral. Des épreuves nouvelles seront prévues ultérieurement (seule notre académie est dans cette démarche, est-ce « normal » ?)
L’annonce du baccalauréat en contrôle continu est arrivée tardivement.
Cela n’a pas empêché le décrochage de certains élèves alors qu’il est question de prendre en compte le troisième trimestre et de noter l’assiduité des élèves. Jugera-t-on l’assiduité au nombre de devoirs rendus ? Alors qu’on sait que certains enfants ont besoin de la relation humaine pour poursuivre leurs efforts ? Les élèves qui ont calculé leur moyenne et pensent que ça va passer continuent à travailler. Ceux qui avaient prévu de travailler à partir du mois de mars pour préparer le baccalauréat et qui avaient des notes un peu « justes » se sentent lésés.
Les enseignants se demandent s’il faut mettre des notes au troisième trimestre, en Terminale. Il est temps de réfléchir aux examens en contrôle continu intégral pour le baccalauréat et le brevet, dans l’esprit du contrôle continu, c’est-à-dire avec des outils de suivi pour l’enseignant. Contrôler en continu, c’est pointer tout le temps les réussites des élèves. Et c’est mettre en œuvre les espaces et les activités qui peuvent l’aider à réussir. En acceptant de ne pas trouver la solution tout de suite, mais en s’autorisant à recommencer à chercher une autre solution.
L’université étant autonome, le troisième trimestre est différent d’une université à l’autre.
Conclusion
Ce que cette crise a mis en exergue, c’est peut-être l’insuffisance, l’absence ou la présence de :
- communication avec les familles sur la crise sanitaire (n’était-ce pas un préalable avant toute poursuite d’enseignement ?)
- matériel adapté pour tous (familles, élèves, enseignants, AVS)
- travail en équipe autour du Professeur Principal et de la direction
- directives de la hiérarchie et des services de l’Etat à quelque niveau que ce soit (directeur/chef d’établissement, DSDEN, Rectorat, Ministère mais aussi préfets, maires)
- rituels (prendre conscience de ceux qui existaient et qu’il faut laisser pour en mettre en place de nouveaux dans la situation de crise sanitaire : gestes barrières, masques, lavage de mains régulièrement, distance d’un mètre).
- relations avec les familles, y compris les familles dont la langue française n’est pas la langue maternelle afin qu’elles aient les informations dans leur langue (à l’oral et à l’écrit ou à l’aide de pictogrammes ou dessins).
- la formation (autoformation, co-formation) des personnels
- ce qui aurait pu être appris en plus ou à la place des apprentissages académiques (apprendre à apprendre, gestes de premiers secours à la maison…) pour préparer la société résiliente de demain.
- la saisie des CHS-CT départementaux et académique
Remerciements à :
Bernadette, Eric, Frédéric et Frédéric, Marie-Laure, Nelly, Véronique
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