Rester combatifs !

Editorial du journal de décembre 2018 du Sgen-CFDT Orléans-Tours

Merci à tout·e·s nos candidat·e·s et à vous tou·te·s d’avoir voté pour nos listes. En dépit de notre résultat décevant (lire p. 2) au Comité Technique Académique d’Orléans-Tours, nous sommes heureux d’enregistrer de vrais succès dans les universités de Tours et d’Orléans (lire pp. 3 et 4) et de voir confirmée la représentativité de notre fédération. Le résultat des élections de ce début décembre doit nous encourager. La CFDT est devenue la première organisation syndicale de France tous secteurs confondus, la deuxième dans les fonctions publiques : c’est une fierté, certes, mais c’est surtout une lourde responsabilité.

En effet, dans un paysage médiatique envahi de gilets jaunes et de casseurs, où certains partis et syndicats entretiennent un climat de violence insurrectionnelle, nous avons besoin, plus que jamais, de nous rassembler dans une organisation dynamique, à la fois structurée et responsable, qui a pris depuis longtemps le temps de penser les nécessaires évolutions de la société sur le long terme, d’argumenter pour les plus faibles et pour les autres des revendications cohérentes qui respectent l’intérêt général face aux grands défis de justice sociale et de transition civilisationnelle – car l’énergie n’est pas la seule dimension d’un développement durable et soutenable.

Quand les inégalités redeviennent excessives, le modèle libéral qui est encore celui du Président de la République montre, à nouveau, ses limites. L’arrogance de nombre de nos gouvernants et de leurs relais patronaux, hauts fonctionnaires ou cadres supérieurs, déconnectés de la masse des citoyens, a fait long feu.

Le règne du mépris ne peut engendrer que la violence.

Nous montrons dans ce numéro le scandaleux silence de notre Rectorat face à nos questionnements (pp. 6 et 7) et son absence totale de respect pour les organisations syndicales dans la préparation d’une très contestable réforme du Lycée et d’une rénovation de la voie professionnelle très inquiétante. C’est peut-être ce qui explique le plus la hausse des votes purement protestataires et des désordres lycéens.

De toute évidence, il est grand temps de rétablir un véritable dialogue, et que les représentants des personnels puissent avoir des réponses à leurs interrogations.

Notre numéro de décembre 2018 est ici : N°187