Au-delà du scepticisme

Le Président de la République et son gouvernement, notamment son catastrophique Ministre de l’Education nationale – expert en verticalité ! – auraient changé d’attitude ?

Pas assez pour nous faire adhérer à leur politique désastreuse.

Ces gens-là nous inspirent toujours autant de méfiance.

Voyez par exemple l’annonce d’une augmentation de « 300 € pour tout le monde en moyenne en 2020 » :

belle com’ de faux-cul !

Ce n’est qu’une conséquence de l’accord sur le PPCR signé par le gouvernement précédent et un tout petit rééquilibrage face au maintien du gel du point d’indice. La seule vraie bonne nouvelle de cette rentrée ne touche que les collègues en REP et REP+

Depuis l’arrivée de ces arrogants gouvernants, nous avons beaucoup de mal à croire que l’élève est toujours au centre du système éducatif et que nous allons vers une école vraiment inclusive. Celle-ci n’aura pas les moyens de fonctionner correctement pour des enfants à besoins particuliers pris dans leur globalité, tant que le métier des AESH n’est pas pleinement reconnu par un statut et une vraie formation, tant que l’implication de tous les personnels n’est pas mieux reconnue et valorisée. Par ailleurs, notre fédération a noté qu’il reste beaucoup de conditions de travail à améliorer dans les écoles. Et pointe, en Maternelle : des nouveautés et des incertitudes !

Le service public d’orientation n’a jamais été dans une situation aussi désespérée (lire pp. 2 et 4).

Les deux grands chantiers de la Réforme du Lycée et de la rénovation de la Voie Professionnelle, mises en œuvre cette rentrée, ont été menés tambour battant et à marche forcée, contre la plupart des organisations syndicales. Au refus de dialogue social s’est ajouté le déni de réalité avec de nouveaux programmes de lycée (2^nde et 1ère) mal ficelés, infaisables…

Nous ferons le point sur ces réformes le 15 octobre (lire p. 4).

Plus que jamais, notre syndicalisme doit se renforcer, et nous nous réjouissons de l’arrivée de nouveaux collègues qui adhèrent au Sgen-CFDT.

Michel DE PEYRET

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